A New York, John Starks est une légende. Lors de ses huit saisons passées dans la Grosse Pomme, l'arrière a participé à chaque fois aux playoffs avec une Finale NBA contre Houston en 1994 comme cerise sur le gâteau... une époque bien révolue désormais, les Knicks n'ayant plus fréquenté la post saison depuis 2013. Le transfert de Carmelo Anthony semble avoir affaibli le roster et ouvert la reconstruction autour de Kristaps Porzingis notamment. Si la plupart des spécialistes classent New York en bas de la Conférence Est, Starks croit que les playoffs sont à portée de son équipe de coeur :
Je vois une équipe de playoffs. Je pense que c'était une équipe de playoffs l'an passé, mais que malheureusement ça n'a pas cliqué. J'ai plus d'espoir cette année, particulièrement dans la Conférence Est. L'Est n'est pas aussi relevé que l'Ouest. Je pense que nous sommes dans les huit meilleures équipes. Nous avons une équipe solide, mais on ne le sait jamais vraiment avant de lâcher les gars sur le parquet. J'espère qu'ils vont revenir avec une énergie renouvelée et qu'ils feront beaucoup mieux que ce qu'ils ont montré la saison dernière. Je suis excité de voir cela.
Ironie du sort, Carmelo Anthony a fait ses valises pour l'Oklahoma, l'état natal de John Starks. Le package obtenu en retour, Doug McDermott et Enes Kanter, satisfait largement l'ancien Knick. Il le confirme au micro de SNY.tv :
Je pense que nous avons récupéré deux bons joueurs avec Kanter et McDermott. Je leur souhaite le meilleur. Cependant, nous avons encore du pain sur la planche pour remettre l’organisation dans la bonne direction. J’attends beaucoup de cette saison. Jeff Hornacek a eu beaucoup des joueurs actuels sous sa coupe pendant un an à New York. J’ai eu la chance de voir Kristaps Porzingis évolué cet été pendant l’Euro et il a l’air vraiment affûté.
Si Starks n’a pas eu l’honneur d’avoir son maillot retiré au Madison Square Garden, il tire bien évidemment son chapeau à Melo qui mérite un hommage spécial à New York.
Il laisse un énorme héritage ici. Le vieil adage "Once a Knick, always a Knick", Melo l’incarne définitivement, grâce à la façon dont il a donné son cœur à l’équipe, à cette organisation et à la communauté. Il sera toujours adulé ici. Je suis sûr que lorsqu’il reviendra, il aura droit à une standing ovation.