Le meneur des Rockets a déjà été fragilisé au genou en début de saison et cette fois, l'ancien Knick souffre du dos, et cela dur depuis quelques semaines. Sixième homme de luxe des Rockets, Jeremy Lin tournait en début de saison à 15,3pts (50%, 39% à 3pts), 4,5pds et 2,6rbds en 30 minutes de jeu, mais aujourd'hui, le meneur n'est plus qu'à 12,4pts (45%, 34% à 3pts), 4,3pds et 2,6rbds en 30 minutes de jeu.
Hier soir, il n'a joué que minutes, et ses problèmes de dos ont bien failli lui faire manquer son match. Après son genou, son dos il a déjà fait manquer une semaine de compétition et après son retour le 23 décembre dernier, IB Times a remarqué que le joueur et son style de jeu avaient changé. Cette nouvelle peut être une petite anecdote, mais une blessure de Lin reste une tuile pour Houston.
Si Dwight Howard, James Harden et Chander Parsons sont les maîtres à jouer et les meilleurs attaquants de la franchise texane, Lin est un élan supplémentaire dans le jeu voulu par Kevin McHale et son poste est crucial pour la suite de l'aventure en playoffs. Certes, l'Ouest est bourré à craquer de Big Mens, mais que ce soit les Clippers, les Spurs, les Blazers ou encore le Thunder, leur raquette peuvent s'appuyer sur une base arrière solide, capable de varier le jeu. Or, avec l'absence ou la méforme de Lin, les Rockets n'auront plus cette polyvalence en attaque, et encore moins un trouble-fête en défense.
Les Texans se sont récemment séparés d'Aaron Brooks, un autre membre de la mène des Rockets, mais il était un bon soutien en l'absence de Lin. Patrick Beverley tiendra la route, mais il n'a pas encore l'expérience des grands renez-vous. Maintenant, il reste plus d'une quinzaine de matchs pour que Lin se remette de ses blessures, ou pour les Rockets puissent trouver une solution à la méforme de l'ancien Lin.