Des regrets, James Harden peut en avoir sur cette demi-finale de conférence. Dans le Game 6 contre Boston, The Beard et les Sixers avaient encore la qualification en main à cinq minutes du buzzer. Auteur de deux performances à plus de 40 points dans les matchs 1 et 4, Harden n'a été que l'ombre de lui-même sur les deux dernières rencontres en shootant à 26% (7/27 aux tirs). Une irrégularité en playoffs qui n'est pas sans rappeler d'autres campagnes sous le maillot des Rockets. Harden dispose d'une player option cet été de 35,6 millions et des rumeurs, tout au long de la saison, le renvoyaient dans le Texas. L'insider Adrian Wojnarowski annonçait à Noël que le Barbu songerait à rejoindre Houston lors de la free agency. Puis, en mars, ce sont au tour des journalistes de The Athletic, Kelly Iko et Sam Amick, de confirmer le retour potentiel de l'ex Rocket. Interrogé par Tim Bontemps sur son choix à l'intersaison, Harden affirme ne pas être décidé et que les Sixers n'en sont qu'au début de leur quête de titre :
Je n'y ai même pas pensé. Je suis très, très déçu. Très frustré. Il y a beaucoup de choses que j'ai envie de dire, mais c'est frustrant. Je veux juste avoir une chance de concourir pour le titre. Je veux dire, nous n'en sommes qu'à la première saison. Nous venons de jouer contre une équipe qui est ensemble depuis quelques années maintenant. Ils étaient en finale l'année dernière, donc ils savaient en quelque sorte ce qu'il fallait faire pour y retourner.
Du côté de son coéquipier Joel Embiid, le travail ne fait aussi que commencer. Le pivot déclare avoir besoin de James Harden à ses côtés. La balle est donc dans le camp du front office qui aura pour mission de retenir The Beard. Le message du MVP est clair : la direction doit absolument encadrer le duo pour espérer passer un cap :
C'est un travail inachevé. Nous n'avons encore rien gagné, mais nous avons une chance. Je crois toujours que nous avons ce qu'il faut pour gagner. Je sais que James a une player option ou ils peuvent le prolonger. C'est à ces gars de le comprendre, ça ne dépend pas que de nous. Je dois être meilleur et je serai meilleur. Mais, James et moi, nous ne pouvons pas gagner seuls. Le basket se joue à cinq contre cinq. Nous devons trouver un moyen d'être meilleurs.