Draymond Green n'est jamais à court d'une provocation histoire de déstabiliser son adversaire du soir, ou encore pour faire monter la moutarde avec les équipes rivales. Ainsi, il aime narguer Tristan Thompson a expliquant notamment à ESPN, que la rivalité entre les Warriors et les Cavaliers avait pris fin la saison dernière.
Mais il avoue aussi qu'un seul joueur ne lui a pas laissé le loisir de jouer au chat et à la souris. Et quel homme, puisque c'est le grand Tim Duncan en personne :
Quand j'étais rookie, j'ai essayé de lui parler, mais il était comme un arbre et il me regardait fixement. Aucune expression. Je me suis dit, ok, c'est terminé. Je ne tenterai pas de le chercher. Après ça, chaque fois qu'il tombait, j'étais la première personne à le relever, comme si c'était mon coéquipier.
N'est-ce pas dans ces petites anecdotes que l'on reconnaît le talent et la légende sur un parquet. Draymond Green a encore du pain sur la planche pour un trash-talker à la manière d'un Gary Payton ou encore d'un Kobe Bryant, et une montagne à franchir pour être au rang de TD.