Après la pire défaite de l'Histoire de la franchise et un départ calamiteux, le front office de Phoenix a viré Earl Watson pour nommer par intérim Jay Triano. Avec 11 victoires pour 18 défaites, le bilan du coach canadien n'est certes pas très reluisant, mais il a réussi à insuffler un nouveau dynamisme dans un groupe très jeune. Une réalité qui se traduit dans les statistiques : sous l'ère Watson, Phoenix cumulait un Offensive Rating de 92.2 points, un Defensive Rating de 121.1 points pour une moyenne de 15.3 passes par match. Depuis la prise de fonction de Triano, les Suns scorent 106.9 points, encaissent 111.9 points et tournent à 22.2 assists. Une embellie dans le jeu et le partage de la balle qui satisfont le scoreur patenté de l'équipe, Devin Booker. L'arrière milite pour que Triano soit prolongé sur le banc des Suns. Une déclaration d'amour piochée dans le quotidien Arizona Central :
Triano et moi avons cette relation spéciale. C'est quelqu'un avec qui je me sens à l'aise et que je fréquente depuis longtemps. J'aime Triano. Je ne fais pas des appels du pied, mais il fait un excellent travail depuis qu'il est ici et je me porte garant de lui. Il est vraiment très bon. Nous nous battons et nous jouons à fond pendant l'intégralité du match. C'est très important et Triano a souligné cela. Il donne des opportunités à beaucoup de joueurs mais il responsabilise aussi les gars en fonction de nos besoins.
A l'horizon 2019, Phoenix devra se pencher sur la prolongation de sa star. La franchise pourrait offrir une enveloppe de 156 millions sur 5 ans à l'arrière dès octobre prochain. Afin de mettre toutes les chances de leur côté, les dirigeants des Suns ont certainement pris note des souhaits de Devin Booker et il ne serait donc pas impossible de voir Jay Triano officialisé dans ses fonctions de head coach. D'autant plus que ce dernier a également reçu le soutien de l'intérieur Alex Len. En pleine contract year, le pivot ukrainien enregistre sa meilleure production sur le mois de décembre : 10.3 points, 9.3 rebonds et 2.4 passes. Lui aussi, fait du lobbying pour conserver son coach sur la durée :
Définitivement, j’adore Jay et j’adore jouer pour lui. Ce n’est pas pour rien que nous jouons mieux que lors des trois premiers matchs et nous sommes encore meilleurs qu’il y a quelques semaines. Il fait vraiment du bon boulot. Il met toujours en place de nouvelles choses. Il est très créatif offensivement.