Rajon Rondo est peut-être revenu sur les terrains à son meilleur niveau, malgré l'interdiction de jouer les back-to-back, mais nous n'avons pas eu l'occasion de voir Avery Bradley jouer avec son meneur en mode All-Star.
Bradley a manqué 19 des 22 derniers matchs des Celtics, et son absence a fait beaucoup de mal. Premier artisan de la défense des Verts, son absence a montré toute la vulnérabilité de la base arrière, et notamment sur les jeux de transitions adverses. Blessé à la cheville depuis son match face au Heat en janvier dernier, Bradley va de nouveau retrouver les parquets de la NBA, même si la course pour les playoffs est perdue d'avance.
Mais Bradley est un guerrier chez les Verts. Qui aurait pu croire, que ce petit pensionnaire des Longhorns débarque à Boston, profite des absences en cours de saison de Rondo et de Ray Allen, pour s'imposer comme titulaire et comme nouvel élan des Verts ? Malgré sa blessure face à Miami, Bradley a continué de jouer, peu importe la douleur et peu importe son salaire, qui n'était qu'une Team Option de 2,5 millions de dollars. Malheureusement, le Boston Globe rappèle que cet acharnement à vouloir absolument jouer a aggravé la blessure et a poussé Bradley à rester à l'infirmerie 13 matchs de rang, alors qu'il confirme tout le bien que l'on pense de lui avec 14,3pts et 3,9rbds en 30 minutes de jeu.
Cet été, Braldey sera free-agent, mais les Celtics n'ont quasiment jamais évoqué le fait de se séparer de l'arrière. Bien au contraire, dans l'optique de la reconstruction des Verts, Bradley fait pleinement partie du projet. Le chantier démarre ce soir face aux Suns. Nul doute que son retour fera du bien et apportera des premières réponses sur le trio Rondo-Bradley-Jeff Green.