Austin Rivers a de nouvelles ambitions

Austin Rivers a de nouvelles ambitions

Austin Rivers - Sam Cassell - Doc Rivers - Chris Paul - Los Angeles Clippers

Conscient de ses forces mais aussi de ses faiblesses, Austin Rivers a décidé de profiter de l'été pour travailler dur sur son jeu et en particulier sur son tir à mi-distance avec l'un des tout meilleurs dans le domaine.

Joueur surcoté à sa sortie du lycée, Austin Rivers avait vu sa cote baisser après une année plus difficile à l'université de Duke sous les ordres de Coach K (15,5 points, 2,1 passes de moyenne en 33,2 minutes par match). Celui que l'on présentait comme l'un des meilleurs jeunes du pays s'est ensuite mangé le Mur NBA lors de son arrivée aux Hornets de la Nouvelle-Orléans (6,2 points à 37,2% aux tirs pour son année rookie).

 

Après deux saisons et demi passées en Louisiane aux côtés d'Anthony Davis, le fils de Doc Rivers a reçu un appel de son papa pour rejoindre les Clippers de Los Angeles. Grand fan de son gamin, le coach des Clippers en est devenu le bourreau dès son arrivée selon les dires de Blake Griffin et autres JJ Redick. Mais lors des derniers Playoffs, Austin a montré à la planète orange qu'il pouvait assumer sans prétention un second rôle tout aussi bien que n'importe quel autre back-up de NBA. Arrière très athlétique, Doc a su profité de l'agressivité vers le cercle de son fils pour en faire l'energizer offensif (avec Jamal Crawford, dans un autre registre) de son triste banc face aux Spurs puis aux Rockets.

 

Maintenant qu'il a commencé à se construire une place au sein de la rotation, Austin Rivers a mis à profit son été pour bosser sur un aspect de son jeu qui lui a fait défaut jusqu'ici : le tir à mi-distance. Auteur d'un passable 38,9% de réussite à 3-5 mètres lors de son année rookie, il voit son pourcentage chuter les années suivantes et termine la saison 2014-2015 à 27,5%. Un taux de réussite moindre que son pourcentage à 3 points... Le pull-up shooting n'a jusqu'ici jamais été une solution dangereuse pour l'arrière qui a déclaré ne jamais s'être senti en confiance sur son shoot à mi-distance. Avec l'attaque de Doc Rivers basée sur la multitude de pick and roll pour ses porteurs de balle, gagner en fiabilité sur son tir après dribble pourrait rendre l'arrière d'autant plus dangereux... La bonne affaire ! Sam Cassell fait parti du coaching staff de Doc et le head coach avait déjà mobilisé l'ancienne star des Bucks et des Wolves pour faire bosser son fils. Reconnu comme l'un des plus grands shooteurs à mi-distance de son époque, celui qui a aussi joué trois saisons pour les Clippers a donc pris un nouveau poulain sous son aile et a basé son programme d'entraînement sur la répétition.

 

Encore, encore, encore, encore et encore. Il n'a pas arrêté de me pousser. Il fallait que j'atteigne un certain nombre de tirs réussis avant de passer à l'exercice suivant, déclare Austin Rivers au Los Angeles Times

 

Cette volonté d'ajouter une arme de plus à sa palette offensive (ajouté à ses work-outs défensifs à Winston-Salem avec Chris Paul) n'est pas un luxe pour Austin qui va devoir rudement batailler cette année pour obtenir des minutes sur le terrain tant le back-court de Los Angeles a gagné en profondeur (Chris Paul, JJ Redick, Jamal Crawford, Lance StephensonPablo Prigioni).