Phoenix enchaîne, Golden State s'incline !

Les Suns ont décroché une belle victoire face à des Mavericks sur une belle dynamique (109/101). Ils confortent leur première place de la Ligue, profitant de la défaite surprenante des Warriors face aux Pacers (121/117).

Malgré leurs nombreux absents (Myles Turner, Domantas Sabonis, Malcolm Brogdon, Caris LeVert), les Pacers ont créé l’exploit en s’imposant contre les Warriors (121/117). Ces derniers montrent une nouvelle fois leur limite sans Draymond Green (à l’instar du Jazz en l’absence de Rudy Gobert…). Motivés pour ne pas subir face à l’une des meilleures équipes de la saison, les joueurs de Rick Carlisle s’appuient sur Goga Bitadze (13 points/9 rebonds/5 passes) pour être au coude à coude avec leurs adversaires durant le premier quart-temps. Les Warriors haussent leur intensité pour prendre l’avantage. Ils ne creusent pas un écart significatif, la faute à de nombreuses approximations. Solides, les Pacers reviennent grâce à leur second unit, à l’image d’un Jeremy Lamb (14 points) offensif. Ils cèdent quelque peu en fin de première mi-temps face au coup de chaud de Stephen Curry (39 points/8 passes). Le score est de 63/55 à la pause. Au retour des vestiaires, Indiana est déjà de retour au score en passant un 13/3 à leurs adversaires. Ils prennent l’avantage face à une équipe insipide. Après un temps-mort de Steve Kerr, les Warriors reviennent dans le match avec de meilleures intentions. Leur faiblesse offensive est manifeste. Hormis Stephen Curry, les autres joueurs ne trouvent pas de régularité dans leurs choix offensifs. Les balles perdues stupides s’enchaînent, les tirs ne rentrent pas (n’est-ce pas Klay Thompson ?)… A ses côtés, seul le vaillant Kevon Looney (13 points/15 rebonds) sort du lot grâce à son intensité. Ils mènent à nouveau avant d’encaisser un 15/5. Ils sont menés 104/99. Nouveau coup de chaud de Curry et voilà les Warriors en mesure de l’emporter dans le money time ! C’est sans compter un ultime panier de Justin Holiday (16 points) qui propulse les deux équipes en prolongations. Une nouvelle fois, les Warriors prennent l’avantage avant de subir la réponse d’un adversaire valeureux. Chris Duarte (27 points/7 rebonds) multiplie les actions d’envergure, bien épaulé par ses coéquipiers. Friable mentalement, Golden State ne reviendra pas au score et s’incline après un match morose.

 

 

Le duel de la nuit opposait deux équipes en forme : les Mavericks aux Suns. Ce sont ces derniers qui s’imposent (109/101) grâce à un dernier quart-temps parfaitement maîtrisé. Pourtant, les Texans prennent le meilleur départ dans ce match. Le duo Luka Doncic (28 points/8 rebonds/8 passes)/Kristaps Porzingis (18 points/11 passes) est dominateur. Le slovène trouve parfaitement son coéquipier en réussite aux tirs. La défense de Phoenix, privée de DeAndre Ayton, subit face au talent des deux joueurs européens. Ils passent même un 14/0 à leurs adversaires durant le deuxième quart-temps… Seul Devin Booker (28 points) résiste. L’arrière est impactant tandis que Chris Paul galère à donner le rythme de la rencontre. Au retour des vestiaires, alors qu’une réaction de Phoenix est attendue. Elle n’a pas lieu… Certes, autour de Mikal Bridges (12 points/8 rebonds/6 passes) et Jae Crowder, l’intensité est montée d’un cran mais le manque de réussite aux tirs est fatal à une équipe de Dallas surmotivée. L’impact lié à la présence de Luka Doncic est manifeste. Ce dernier, en manque de réussite aux tirs et dispendieux quant à sa gestion du ballon, est trop important pour cette équipe, notamment quand Jalen Brunson (19 points mais 6 pertes de balle) est dans un jour sans. Doncic se fait mal au cou durant le troisième quart-temps… La dynamique change complètement dès le début de la dernière période. Les Suns, autour d’un Chris Paul (20 points/11 passes) en mode MVP, passent un 20/4 à leurs adversaires… Le meneur alterne parfaitement les tirs et les finitions près du cercle sans que la défense de Dallas ne puisse le limiter. Phoenix prend alors un net avantage. Dallas, avec son maestro blessé, ne peut rien faire face à une équipe sûre de ses forces. Phoenix conclut la partie tranquillement alors qu’ils ont été menés durant la majeure partie de la rencontre.

 

 

Les Knicks ont encore été défaits à domicile. Cette fois, ce sont les Pelicans qui s’imposent (102/91) contre une équipe limitée à un rôle de faire-valoir depuis le début de saison. Dès le début de match, les joueurs de Tom Thibodeau sont à côté de leurs pompes. Les pertes de balle s’enchaînent, les tirs ne rentrent pas. Rien ne va pour cette équipe de New York hormis l’impact de Mitchell Robinson (17 points/15 rebonds) sur la rencontre. Fort heureusement, les Pelicans n’en profitent pas. Peu en réussite, les hommes de New Orleans ne sont pas impressionnants, laissant un adversaire en manque de confiance jusqu’à la pause. Ils enfoncent le clou au retour des vestiaires, passant un 32/12 à leurs adversaires, complètement dépassés, à l’instar d’un Evan Fournier (6 points) dans un jour sans. Sous l’impulsion de Jonas Valanciunas (18 points/10 rebonds) et de Brandon Ingram (15 points), les Pels déroulent. Mauvaise nouvelle pour eux, la blessure d’Ingram l’empêchant de fouler le parquet lors du dernier quart-temps alors que le garbage time est un long fleuve tranquille pour New Orleans. Julius Randle est le symbole d’une soirée loupée avec ses 4 points en 29 minutes, couplée à une attitude déplorable durant l’intégralité de la rencontre.

 

 

 

New York Knicks 91 – 102 New Orleans Pelicans

Dallas Mavericks 101 – 109 Phoenix Suns

Golden State Warriors 117 – 121 Indiana Pacers

 

 

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