Kareem Abdul Jabbar dénigre le retour de LeBron James

Décidément, Kareem Abdul-Jabbar a toujours une dent contre LeBron James, au point de faire une critique du fameux "Coming Home" du King.

Rappelez-vous lorsque les joueurs stars de la NBA ont donné les noms des figures du Mont Rushmore de la planète orange, et celui de LeBron James a rapidement déçu le légendaire pivot des Bucks et des Lakers.

 

James fait figurer les visages de Michael Jordan, de Larry Bird, de Magic Johnson, et enfin celui d'Oscar Robertson, cependant Kareem Abdul-Jabbar n'a pas hésité à lui rappeler ce qu'il s'est passé dans les années 1960 et 1970, notamment en oubliant des joueurs comme Elgin Baylor, et pourquoi pas lui-même. Bref, KAJ n'a pas du tout aimé le Mont Rushmore et il lui a fait savoir et il récidive encore avec cette tribune.

 

Quelques jours après le "Coming Home", Abdul-Jabbar s'est tenté à une explication de texte dans le Time, afin de minimiser ce retour aux sources, ce come-back à la maison qui n'en est pas un selon lui.

"Thomas Wolfe avait intitulé l'une de ses plus célèbres nouvelles, "You can't go home again" (publication posthume en 1940).

 

"Wolfe a utilisé cette phrase qui veut dire qu'une fois que nous quittons notre maison, que nous avons vécu plusieurs aventures, nous changeons aussi. Et dans nos esprits qui n'ont plus d'illusions, notre maison devient un symbole romantique de notre innocence où nous rêvions sans limite et où nous aimions de manière inconditionnelle. Mais cette maison aussi a changé en raison de votre absence. Les résidents sont plus prudents. C'est le cas pour LeBron et Cleveland.

 

"Tout cela ne rend pas la volonté de revenir de LeBron moins sincère. Qui n'a pas à un moment ou à un autre eu envie de retourner près de ceux que nous aimions. Il faut beaucoup de courage pour revenir auprès ces habitants de Cleveland qui ont condiséré son départ comme la scène du crime. LeBron est un des meilleurs joueurs du monde. Il pouvait aller n'importe où, mais il a choisi Cleveland, en sachant qu'il aurait à supporter une tempête de critiques."

 

"Pour certains résidents sceptiques, le retour de LeBron à Cleveland est moins celui du retour triomphant du fils prodigue que celui du mari errant, qui a abandonné sa partenaire de longue date pour une femme plus jeune, plus chaude. Après avoir réalisé qu'il a échangé un amour profond pour se défouler, il rentre à la maison avec un bouquet de roses dans une main et un bracelet dans l'autre, demandant pardon pour son erreur stupide de jeunesse."

 

"Moi-même, j'ai une expérience de ce retour à la maison. Après avoir jouer avec les Bucks au début de ma carrière, je voulais retourner à New York. Oscar Robertson avait pris sa retraite, et sans tour de draft, il y avait peu d'espoir de renverser la situation l'année suivante. Je ne suis pas allé voir la presse pour négocier un meilleur contrat. Je suis allé voir mes propriétaires et nous avons eu une discussion aimable. Nous nous sommes serrés la main et il était acté que l'équipe pouvait faire le meilleur transfert pour eux et pour moi parce que nous sentions de la loyauté entre nous.

 

"Le retour de Lebron à Cleveland est bon pour le basket (...), mais son "Coming Home" a été un peu trop orchestré pour réduire au silence les critiques et les fans méprisés. (...). D'une autre manière, LeBron ne peut pas rentrer à la maison, du moins pas dans celle qu'il a connue. Ils peuvent être reconnaissants et heureux, mais ils sont aussi plus sur leurs gardes. Comme le conjoint trahi, ils devront attendre et voir. Ils devront être courtisés, ils devront être convaincus de sa sincérité."

Les vieilles gloires n'en finissent pas de tomber sur la tête de LeBron James, et KAJ en particulier. Mais pour sa défense, LeBron James a la possibilité de devenir free agent dès la saison prochaine, ce qui peut expliquer que les Cavs soient méfiant. Mais dans ce cas, on est aussi en droit de savoir qui est le cocu de l'autre, car si LeBron James est parti, c'est aussi pour aller chercher un titre NBA, et que les promesses de Cleveland n'ont pas été tenues.

 

Mais ces légendes ont l'art aussi de gâcher l'image des jeunes générations et au lieu de profiter d'un moment quasi-historique, ces derniers aiment donner leur avis, enfoncer les portes ouvertes et bien évidemment comparer l'incomparable avec la fameuse phrase "c'était mieux avant".