Vince Carter, une légende encore bien vivante

Dans le match opposant ses Hawks au New York Knicks au Madison Square Garden, le papa de la NBA a égalé John Stockton à la quatrième place des joueurs les plus capés de l'histoire, avec 1504 matchs joués.

Il l’a annoncé en début de campagne, sa 22e saison sera donc sa dernière, ce qui constitue déjà un record, puisqu’il est le seul joueur de l’histoire à avoir 22 saisons à son compteur. Mais ce n’est pas encore le moment de sombrer dans le sentimental mais bel et bien de profiter encore des 54 derniers matchs (hors playoffs, si playoffs il y a) de la légende Vinsanity. Nous aurons le temps de sortir les mouchoirs lorsque les Hawks recevront Cleveland le 16 avril 2020, pour ce qui pourrait être son dernier match en carrière.

 

On dit souvent que les meilleurs partent en premier, peut-être, mais parfois ils attendent un peu. A un mois de fêter ses 43 ans, Vince Carter a participé à sa 1504ème  rencontres en carrière en foulant le parquet des Knicks. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a encore de (très) beaux restes. Malgré la lourde défaite de sa troupe, il a été le troisième meilleur marqueur de l’équipe avec 15 points à 4/7 à 3-points en 23 minutes. Le plus vétéran de tous les vétérans n’est donc pas là pour faire de la figuration et apporter son expérience seulement dans les vestiaires. Même si sa production statistique est légèrement en baisse cette saison (6 points et 1,8 rebond contre 7,4 points et 2,7 rebonds la saison dernière), le numéro 5 de la draft 1998 a toujours un vrai rôle à jouer en sortie de banc.

 

Evidemment, Vince ne va pas s’arrêter en si bon chemin et compte bien dépasser John Stockton dès le prochain match, qui verra les Hawks recevoir… le Jazz, ancienne franchise de Stockton, jeudi. Une fois dépassé, l’ailier des Hawks lorgnera sur la troisième place détenue par Dirk Nowitzki, pour monter sur le podium des joueurs les plus capés de l’histoire. A seulement 19 matchs de dépasser le néo retraité allemand, cette place lui semble donc promise, derrière l’ovni Robert Parrish et ses 1611 matchs et le roi du skyhook Kareem Abdul-Jabbar qui en compte 1560.

 

Au milieu d’une saison bien morose du côté d’Atlanta, cette éclaircie donnera sans doute un peu de bonheur à Vince Carter. Ce qui est sûr, c’est que lui continue toujours de nous en donner.