Récap du match de Gala de Boris Diaw à Bordeaux

Babac et ses amis ont fait plaisir à pas moins de 1800 personnes à Bordeaux hier. Inside Basket y était.

C'est Boris Diaw, sous le maillot des Kameets, qui marque le premier point de la partie, et ses camarades arrosent à trois points pour creuser l'écart. Nicolas Batum sonne la révolte par sa rapidité et sur un dunk qui satisfait les yeux. Maurice Belhay, joueur des Girondins de Bordeaux, y va même de son panier, mais les Kameets recadrent les choses derrière l'arc. Ali Traoré met la pagaille dans la raquette, et Batman montre qu'il est aussi très habile à trois points et dans les 2+1. Si Babac s'est illustré à jouer à tous les postes et notamment au poste bas, Traoré le fait tout le temps et s'offre un 2+1.

 

Au retour des vestiaires, les Kameets jouent au culot et sur leur vitesse pour larguer les potes de Boris Diaw que le capitaine des Bleus rejoint pour cette deuxième partie du match. Au milieu d'une action, le speaker hurle et les DJ's déclenchent une danse improvisée par l'ensemble des acteurs de ce match, que ce soit sur le terrain ou sur le banc. Traoré se la joue meneur et envoie Batum au alley-oop pour égaliser 55-55. C'est toujours Batman qui écœure derrière l'arc pour larguer les locaux. 

 

A la fin du 3e QT, Boris Diaw et Nicolas Batum sont provoqués en "duel" par quatre jeunes garçons d'à peine dix et onze ans. Si nos deux Frenchies s'amusent de la taille de leurs adversaires, les jeunes poussent ne manquent pas de jouer la provocation par plusieurs mouvements et des shoots longues distances. Babac va rappeler qui est le patron du terrain avec un contre qui envoie le ballon en tribune, mais les jeunes ont de la ressource, jusqu'à baisser le short de Batman pour récupérer la balle. Au final, sur le buzzer, les quatre garnements remportent la partie. 

 

Le match reprend et prend des allures de duel de snipers. Même un selfie de l'arbitre avec l'ensemble des amis de Babac ne perturbera pas l'envie des Kameets de remporter la partie. Batum délivre offre la balle du 87-85, et les Kameets vont rater l'égalisation sur le buzzer. Le public bordelais va désormais profiter des stars et l'association Kameet Basketball a une nouvelle fois réussi le public pour ce match de Gala pour l'enfant du pays, Boris Diaw.

Je reviens à Bordeaux tous les étés puisque j'habite ici et j'y passe toujours du bon temps. Et chaque été, nous avons un match de gala avec le public bordelais. Ce qui est génial, c'est de voir les familles dans les gradins et surtout les enfants qui grandissent.

 

En parallèle, il y a les camps de basket des Kameets, notamment à Talence (le stade où a commencé Boris Diaw et qui porte aujourd'hui son nom). On a commencé cela il y a cinq ou six ans, et aujourd'hui, je vois ces gamins qui sont certains plus grands que moi (rires). C'est agréable de voir cette évolution au fil des années. Chaque année, c'est le rendez-vous du basket estival. C'est toujours un grand plaisir d'être là, d'être au contact du public bordelais, parce que je sais qu'il y a des fans de basket et de NBA à Bordeaux. Il y a gros vivier ici. Donner un peu de bonheur, c'est pour moi un immense plaisir. C'est important aussi pour le basket, parce que nous sommes assez loin du public contrairement aux joueurs foot ou de rugby, donc c'est un bon moyen de rester proche du public du basket.

 

Revenir avec le titre c'est une grosse fierté en tant que Bordelais. D'être parti aux USA, d'avoir eu une longue carrière pour enfin avoir ce titre, oui c'est une grande satisfaction.

 

Kameet Basketball est association bordelaise qui aide les jeunes à Pessac, qui soutient les efforts de la jeunesse bordelaise à travers le basket. Le rendez-vous entre les jeunes et moi est très important. Je ne sais pas si je suis un modèle, mais je pense surement l'être pour certain. Il faut leur demander.

 

Certains me demandent comment on fait pour devenir joueur professionnel. Je ne suis jamais parti dans l'idée d'être professionnel au tout début. Le seul conseil que je donne, c'est de simplement prendre du plaisir, que cela devienne une passion. C'est comme ça que j'ai abordé le basket étant jeune, et non en me disant, je vais en faire mon métier plus tard et de jouer internationalement.

 

J'ai toujours eu envie de progresser, d'être le meilleur au fur et à mesure que les compétitions devenaient de plus en plus dures. Cela m'a permis d'aller assez loin dans ma carrière, mais cela aurait pu être moins important, mais c'est ma passion avant tout."

Pour découvrir l'interview de Babac concernant l'équipe de France, son style jeu et les JSA Bordeaux, c'est sur Inside Basket Europe. Pour plus d'informations concernant l'association Kameet Basketball, c'est ici.