Preview Golden State Warriors vs New Orleans Pelicans

Après un 1er tour en guise d'échauffement, Pelicans et Warriors s'opposent en demi-finale de conférence. Inside Basket vous propose la preview de cette rencontre.

 

Golden State Warriors :

 

Le 5 majeur : Stephen Curry (PG), Klay Thompson (SG), Kevin Durant (SF), Draymond Green (PF), Javale McGee (C)

Le banc : Shaun Livingston (PG), Quin Cook (PG), Nick Young (SG), Andre Iguodala (SF), Kevon Looney (PF), Jordan Bell (PF), David West (C), Zaza Pachulia (C)

 

Absent lors de ce 1er tour, les Warriors devraient enregistrer le retour de Stephen Curry pour le prochain acte. Le MVP unanime s'est remis de sa blessure au genou contractée en mars dernier lors d'un contact avec son coéquipier, Javale McGee. Chef Curry a disputé son premier entraînement collectif ce jeudi et pourrait bien être aligné par Steve Kerr dès le Game 1. Malgré l'absence de son meneur, les Warriors n'ont pas eu de difficulté pour écarter des Spurs limités en l'absence de Kawhi Leonard. Sympa, les guerriers de la baie d'Oakland ont même offert un match à la bande de Manu et TP. Kevin Durant et Klay Thompson ont répondu présent (28.2 points pour KD tandis que Klay tourne à 22.6 points avec un excellent 51% derrière la ligne à 3 points) et les habituels vétérans que sont Andre Iguodala ou Shaun Livingston ne sont jamais aussi forts que lorsque le printemps pointe le bout de son nez. Avec le retour de leur meneur, le jeu des Dubs devrait être encore meilleur avec une circulation de balle toujours impeccable et une défense tout aussi solide et infranchissable dés que les joueurs pressent le bon bouton. Si la match-up de l'intérieur devrait être remporté par les Pels, Golden State leur sera supérieur dans tous les autres compartiments.

 

New Orleans Pelicans :

 

Le 5 majeur : Rajon Rondo (PG), Jrue Holiday (SG), E'Twaun Moore (SF), Nikola Mirotic (PF), Anthony Davis (C)

Le banc : Ian Clark (PG), Darius Miller (SG), Jordan Clarkson (SG), Solomon Hill (SF), DeAndre Liggins (SF), Emeka Okafor (C), Cheick Diallo (C)

 

Non, l'équipe qui a réalisé un sweep au tour précédent n'est pas Golden State, mais bien New Orleans. La bande à Anthony Davis a écrasé des Blazers inoffensifs en l'absence physique et mentale de leur leader, Damian Lillard, qui a failli et totalement choké durant ses playoffs. Le plan de jeu concocté par Alvin Gentry fut exécuté à la perfection par l'entiereté de l'effectif, mené par un trio Rondo - Holiday - Davis totalement injouable. Si on s'attendait à voir le Unibrow régner en maître dans la peinture (33 points, 11.8 rebonds et presque 3 blocks, classique), des deux côtés du terrain, c'est le back-court de NOLA et plus particulièrement la performance de Jrue Holiday qui a impressionné les observateurs. Monsieur Vacances n'avait pas l'intention de quitter ses playoffs précipitamment : 27.8 points, 4 rebonds et 6.5 passes à plus de 55% au tir ! Ces performances ont plutôt directement propulsé Portland vers les plages de sable chaud. Les Warriors sont prévenus, les Pelicans sont plus que jamais prêts à venir titiller les champions en titre

 

 

La seule véritable match-up équilibrée de cette rencontre se trouve au poste 1. Après avoir littéralement déréglé l'horloger Dame Dolla, c'est un tout autre morceau qui se présente face à Jrue Holiday. Un MVP unanime, double champion NBA, probable meilleur shooteur de l'histoire. Possiblement aligné d'entrée dès ce samedi soir, il faudra que Jrue profite du court temps d'adaption nécessaire à Stephen Curry pour empêcher le numéro 30 de reprendre trop rapidement ses habitudes. Le meneur des Pels ne pourra limiter Steph que par de rares séquences. C'est surtout en attaque qu'Holiday devra garder la même constance que lors de la série précedente. Sauf qu'il ne sera certainement pas défendu par Curry, mais plutôt par le chien de garde attitré des Warriors, j'ai nommé Klay Thompson. Ca changera de amian illar. New Orleans ne pourra pas s'appuyer uniquement sur Davis, ils auront besoin d'un grand Jrue Holiday s'ils souhaitent espérer dans cette série.

 

 

S'il en existe une chez les Warriors, elle se trouve évidemment à l'intérieur. LaMarcus Aldrige c'est calibre All-Star mais Anthony Davis pourrait bien être le futur MVP de ces 10 prochaines années. Coment arrêter un joueur au corps de pivot et au style de jeu d'un meneur ? C'est tout le casse-tête qui va préoccuper Steve Kerr durant les jours qui suivent. Javale McGee a beau être performant dans le domaine et génant à jouer, il n'arrivera pas à contenir le meilleur intérieur de la ligue. Si Draymond Green s'en charge, il faudra faire attention sur la gestion du cas Mirotic qui s'écartera et posera des problèmes à la défenses de Golden State. Le point intérieur est donc la seule réelle faiblesse des Warriors s'il y en a une. Petite mention tout de même au poste où, on ne sait pas exactement dans quel état reviendra Stephen Curry. Si il ne fait quasimenent aucun doute que les Warriors ne le laissent revenir qu'à 100%, il lui faudra peut être un ou deux matchs pour retrouver son niveau. 

 

Du côté des Pelicans, la faiblesse du banc est la première qui ressort. Si le 5 majeur est solide et avec son apport two-way (offensif et défensif) solide, le banc est bien plus faible est sera en grosse difficulté si les rotations de Alvin Gentry ne sont pas réglées parfaitement pour empêcher les Livingtson et consort de se ballader. 

Le poste d'ailier est aussi un petit problème pour les Pelicans. que ce soit sur les postes 1 et 2, sur le poste 5 ou même parfois sur le poste 4 avec un très bon mirotic, les Pelicans réalisent un gros début de saison. Le poste 3 est un peu plus problématique et, en affrontant portland qui a les mêmes problèmes, ce n'était pas un soucis particulier mais en affrontant Kevin Durant ça peut l'être. De plus, la stratégie de trappe de Gentry ne sera évidemment pas une solution. A voir comment le coach des Pelicans s'en sort. 

 

 

Steve Kerr n'a pas eu besoin de forcer son génie tactique lors de ce 1er tour. L'intégration d'Andre Iguodala en lieu et place de Curry, a donné un cinq sans meneur de métier mais qui ne pose aucun soucis quand vous possédez des joueurs comme KD ou Draymond Green pour mener les offensives. Son choix d'également titulariser Javale McGee à la place de Zaza s'est avéré payant. Javale gênant considérablement LaMarcus Aldridge, pas à son aise face à la verticalité de son adversaire. L'entraîneur des Dubs prônera certainement l'alternance sur les postes intérieurs afin de mettre à la faute Davis. Les vicieux Pachulia et David West réflechissement d'or et déjà à leurs coups de malices. Pour finir, un coach NBA qui s'inspire de Roger Federer pour dire à Manu Ginobili qu'il ne doit pas s'arrêter de jouer tant que la passion du jeu est là, c'est beau. Oui, c'est totament subjectif et sans rapport avec cette preview, mais je m'en fiche. Je vous attends les pro-Nadal.

 

Alvin Gentry a totalement remporté sa match-up lors du 1er tour, qui l'opposait à Terry Stotts. Le fait de trapper Lillard à chaque fois que le meneur touchait le ballon à fonctionné et perturbé l'ensemble du collectif de l'Oregon. Incluant également son banc avec les apports précieux de Ian Clark ou Solomon Hill, Gentry s'est racheté un peu de crédits auprès de la sphère NBA qui l'attendait au tournant sur cette série. Comme pour Jrue Holiday, c'est désormais un monument qui se dresse face à lui (un coach déjà historique alors que ce n'est que sa 4e saison au coaching, bruh). Quelqu'un qui connaît très bien pour avoir été son assistant durant une année. A l'époque, les Warriors avaient sweepé les Pels au 1er tour. S'il a pour habitude de faire courir et scorer ses Pelicans, ce serait un mauvais délire face aux Dubs. Et s'il décide de faire des prises à deux sur Steph Curry comme pour Lillard, c'est également mauvais délire car aux dernières nouvelles, les Warriors ont un certain Kevin D sur les ailes, plutôt un bon joueur de basket-ball. Alvin va logiquement bombarder le secteur intérieur des Warriors avec son franchise-player mais il faudra aussi qu'il trouve d'autres solutions et alternatives pour faire plus que simplement titiller Golden State.

 

 

 

Après un premier tour somptueux face aux Blazers, nous ne voyons pas les Pelicans réaliser un énorme exploit. Les Warriors, trop fort, trop polyvalent, avec trop d'expérience et avec le retour de Stephen Curry s'imposent tranquillement 4-1 pour rallier les finales de conf et éliminer les Pelicans qui réalisent tout de même une saison remarquable.