Paul Pierce, l'exemple à suivre à Toronto

Finalement, Paul Pierce a donné raisons à son trash-talking envers les Raptors et la franchise de Toronto pourrait regretter de ne pas avoir de grande gueule.

Les Raptors avaient l'avantage du terrain face aux Wizards pour ce premier tour des playoffs 2015, ils sont finalement repartis de la postseason avec une sévère claque reçue de la part des Wizards et surtout de Paul Pierce.

 

Déjà la saison dernière, l'ancien Celtic avait été un provocateur et un vétéran de choix pour des Nets qui avaient du mal à se débarrasser du nouvel outsider venu du Canada. Cette année, Pierce joue pleinement son rôle de mentor et d'homme à tout faire, et il l'a prouvé lors de ce premier tour face aux Raptors, mais il a également joué les perturbateurs de la préparation des Raptors, et cela avec quelques mots.

 

Il avait commencé par provoquer la franchise canadienne, provoquant une petite colère de la part du General Manager Masai Ujiri, mais il avait reçu l'indifférence de DeMar DeRozan qui avait expliqué qu'il n'avait pas besoin des provocations de Pierce pour se motiver. Pour le coup, on peut se dire qu'il aurait dû être vexé pour ne pas vivre cette déculottée. 

 

C'est le sentiment notamment de Greivis Vasquez. Pour le meneur de Toronto, les Raptors ont besoin certes d'expérience, mais surtout d'un joueur qui aime la provocation et qui sait utiliser des phrases qui font mouche (ESPN) : 

Nous avons besoin de quelqu'un qui parle comme ça et qui soit comme ça. C'est ce que nous devons tous cherché à être. Très simplement, nous avons besoin d'un Paul Pierce qui va jouer sur le trash talking. Nous n'avons pas ce joueur. Nous sommes tous de bons gars et nous ne voulons pas jouer sur ce terrain. Pierce sait ce qu'il fait parce qu'il le fait depuis longtemps, mais cela marche encore.

Lors de ce premier tour, Pierce, 37 ans, tournait à 15,5 points avec un 14/21 à trois points, notamment des triples qui ont largué les Raptors à plusieurs reprises, ou qui ont littéralement assommé les joueurs de Toronto, qui n'avait pas les armes pour dominer un backcourt de feu du côté de Washington.