Lonnie Walker IV : Bis repetita ou victime collatérale ?

En pleine ''breakout-season'' durant la première moitié de la régulière, Lonnie Walker IV se retrouve encore cloué en bout de banc. Retour sur un immense gâchis !

S’il était une bonne surprise dans le marasme angelino en début de saison, c’est bien Lonnie Walker IV.

 

Arrivé à l’été 2022 en provenance de San-Antonio et, fort de quatre années d’expérience sous les ordres de coach Popovich, le jeune arrière prometteur de 24 ans est rapidement devenu l’un des chouchous du public de la cité des anges.

 

Propulsé dès ses premières minutes sous le maillot purple and gold comme titulaire indiscutable au poste 2 et troisième option offensive derrière LeBron et Davis, Walker s’est illustré comme un véritable bâton de dynamite sur pattes au sein des Lakers.

 

Évoluant durant une quarantaine de matchs en 16 points, 2 rebonds et 2 passes décisives de moyenne à plus de 45 % au tir et 34 % derrière la ligne à trois points, les highlights de Walker pleuvaient sur les réseaux sociaux.

 

Enfin libéré, le jeune arrière commençait enfin à répondre aux attentes placées en lui - inhérentes à son statut de top 20 de draft -.

 

On se souviendra notamment de cette superbe victoire de LA face aux Pélicans en novembre, dans laquelle Walker s’est parfaitement illustré avec un season-high à 28 points, 3 rebonds et 1 passe décisive ; le tout à 52 % au tir et 55 % à trois point !

 

Mais après une sale blessure au genou gauche début janvier, l’arrivée de Malik Beasley en provenance du Jazz et le développement rapide d’Austin Reaves, Walker verra son temps de jeu décroître drastiquement (pour n’atteindre "que" les 20 minutes par rencontre) et ses statistiques rapidement dégringoler.

 

Évoluant à ce jour dans ses anciens standards, en 12.2 points, 2 rebonds et 1.2 passes décisives, LW4 se retrouve désormais, à peu de choses près, dans la même exacte situation qu’à la fin de la saison dernière.

 

Cinquième roue du carrosse entre plusieurs arrières talentueux (Vassell et Primo aux Spurs, Beasley et Reaves aux Lakers), temps de jeu en constante diminution et, de fait, trop peu d’occasions d’explosions offensives ne pouvant plus cacher de grosses lacunes défensives.

 

Bien que souhaitant rester à Los Angeles :

 

J’adorerais rester ici aussi longtemps que je le puisse. Comment ? En étant discipliné, engagé et me défonçant chaque jour et faire du mieux que je peux.

 

Il semble peu probable que des Lakers en immense difficulté pour accrocher un spot en Play-In prennent le risque de lui donner 10 millions de dollars l’année (salaire auquel LW4 peut décemment prétendre).

 

Cependant, l’arrière bondissant au potentiel de prime JR Smith n’est cependant pas sans possibilités. Son début de saison canon laissant entrevoir de très belles perspectives d’avenir, il se murmure que des équipes cherchant à améliorer leur effectif – notamment par l’ajout d’un 6ème homme dominant à 15 points par match – telles qu’Orlando et Detroit seraient sur le dossier Walker…

 

Affaire à suivre.