Les Pelicans en demandent beaucoup à Jrue Holiday

Two way player par excellence, le meneur est obligé de se multiplier sur le parquet pour maintenir les Pels hors de l'eau.

Rares sont les joueurs en NBA à avoir un impact aussi bien défensif qu’offensif. Le meneur des Pelicans, Jrue Holiday, fait partie de cette catégorie. Avec 20.5 points et 8.7 passes décisives en moyenne, il drive l’une des attaques les plus rapides de la Ligue (4ème Pace avec 102.6 possessions par match). En plus de cela, Holiday doit s’envoyer systématiquement le meilleur attaquant du backcourt adverse. Une activité de tous les instants que seules les stats avancées peuvent traduire : Holiday combine à la fois le second Defensive Rating (107.3 points) et le troisième Offensive Rating (113.4) de l’équipe. Une contribution incroyable qui donne un Net Rating (différence entre les points marqués et encaissés) de 6.1… seul Anthony Davis fait mieux avec 6.7. Conclure que Jrue est aussi important que le monosourcil dans les succès de New Orleans est à peine exagéré. Cette omniprésence des côtés du terrain, c’est son coach Alvin Gentry qui en parle le mieux dans le New Orleans Advocate :

 

Nous demandons tellement à Jrue, c’est une réalité. Il doit s’occuper du gars en face qui plante 30 points par soir et ce sur une période de 30 ou 35 minutes. Il passe probablement au travers de 150 écrans par match et continuer de jouer comme si de rien n’était. En plus, nous voulons de sa part qu’il nous amène ses 20 points et une moyenne de passes en double chiffre. Mais, il se plaint jamais et ne dit jamais rien. Il fait juste ce que je lui demande de faire.

 

En quête de régularité, les Pelicans bataillent pour garder la tête en playoffs. Une lutte qui passe par des grosses performances du meneur. Elu dans la All Defensive Second Team l’an dernier, Holiday avait complètement muselé le duo Damian Lillard-CJ McCollum au premier tour à l'Ouest. Un niveau qu’il se doit de maintenir pour pousser les Pels vers la post-saison. Davis, lui-même, reconnait que son meneur change le visage de l’équipe lorsqu’il influe des deux côtés du parquet :

 

C’est un enfer, ce mec, car il peut jouer sur les deux parties du terrain. Quand il joue ainsi, en étant ce Jrue Holiday que l’on connaît tous, nous sommes une équipe difficile à battre et il est un joueur très difficile à défendre.