Été orageux en perspective pour Melo et le Thunder

Carmelo Anthony serait sur le point d’être tradé quelques semaines après avoir activé son option. Un transfert en forme de camouflet pour l’ancien FP des Knicks.

Dégraissage. Un mot que Sam Presti a placardé en rouge sur le tableau de marche de son front office, à côté du chiffre épique de la masse salariale. 310 millions, dont 117 pour la saison à venir. Une situation inconfortable pour le front office qui cherche donc désespérément à retrouver des marges de manœuvres au travers d'un nom, lui aussi inscrit en rouge : Carmelo Anthony. Près du quart du payroll 2018-2019 pour seulement 16 points, 6 rebonds et 1 tout petit assist.

 

L’avenir de l’ancien Knicks à Oklahoma semble donc fatalement compromis. Les deux parties seraient même, selon Adrian Wojnarowski, en train d’explorer un panel d’options pour trouver une destination satisfaisante à leur ailier star qui, rappelons-le, possède toujours une clause de no-trade. L’une de ces options serait la fameuse stretch provision (une règle financière qui permet de remercier un joueur en étalant son salaire sur deux fois la période de contrat restante + 1, soit trois ans dans le cas Anthony), laquelle permettrait d’assainir considérablement les finances du Thunder tout en laissant à Carmelo le choix entier sur sa destination, son salaire étant garanti. Les Lakers de Lebron James seraient en pôle position pour s’attacher ses services, tout comme les Rockets et le Heat de Miami.

 

À moins que la tentation du titre ne secouent l’ailier star et qu’il se livre lui-aussi aux Warriors pour une pige au contrat vétéran ?