Et sinon, comment va Marcus Morris ?

Markieff Morris a fait parler de lui cet été, mais comment se comporte son frère Marcus Morris qui brille petit à petit du côté des Pistons.

Dans l'affaire de la séparation des frères jumeaux Morris, on peut dire que le plus bruyant a été sans nul doute Markieff Morris, celui qui vu son frère Marcus Morris plier bagage pour prendre le chemin du transfert qui l'emmenait aux Pistons.

 

Menaçant de ne plus jouer aux Suns, coupant tout dialogue avec la franchise de l'Arizona et notamment son Head Coach Jeff Hornacek, Markieff Morris a été le Caliméro, à tort ou à raison, des Suns. Finalement, l'intérieur jouera bel et bien pour Phoenix jusqu'à la prochaine crise, mais Marcus Morris, qui est arrivé à Motorcity cet été, n'a pas fait de caprices auprès de sa nouvelle équipe. 

 

Ce dernier était même attendu comme on peut le lire sur le site de la franchise et de la part de son coach Stan Van Gundy, celui qui a tout fait pour obtenir les services de Marcus Morris : 

Marcus a été génial. C'est un bon joueur. Nous nous devons seulement de régler certains points pour l'intégrer complétement. Je pense réellement que c'est un gars qui attendait ce genre d'opportunité. 

Ses coéquipiers soulignent également que Marcus Morris est un joueur qui apporte une toute autre dimension dans le jeu en small-ball, mais aussi de nouvelles solutions défensives, notamment Reggie Jackson

Nous allons avoir besoin de lui en défense, soir après soir. Ce que nous pouvons tirer de lui offensivement est toujours un bonus, mais il est toujours en train de bosser, et de voir comment faire en sorte d'avoir des tirs ouverts. 

La saison passée, pour sa dernière année avec son frère jumeau sous le maillot des Suns, Marcus Morris tournait à 10,4 points (43%, 36% à 3pts), 4,8 rebonds et 1,6 passe en 25 minutes de jeu. Avec 27 minutes de jeu face aux Bucks samedi dernier, il a compilé 21 points (dont 17 en 1e mi-temps), pour 5 rebonds. Morris a donc les louanges de sa nouvelle franchise pour s'offrir un autre destin, certes loin de son frère, mais aussi loin du banc.