Double dose de Curry ce soir à l'Oracle Arena

La visite des Mavericks à l'Oracle Arena, mercredi soir, sera l'occasion de plusieurs retrouvailles. Harrison Barnes et Andrew Bogut seront de retour dans leur ancien antre, quant à Seth Curry, il sera opposé à son frère, Stephen.

Les Mavericks relèvent la tête après cinq défaites consécutives, le pire départ dans l'histoire de la franchise. L'ancien Warrior, Harrison Barnes confirme son nouveau statut dans le Texas en portant ses nouvelles couleurs vers deux succès d'affilée avec 34 puis 31 unités. Autre artisan, de la dernière victoire de Dallas aux Lakers, Seth Curry. Le petit frère du MVP a profité des absences de Deron Williams et Devin Harris pour gagner du temps de jeu (31 minutes) et battre son record  en carrière : 23 points assortis de 4 passes et 4 rebonds. Arrivé en catimini cet été chez les Mavs, Seth est capable de gros coups de chaud derrière l'arc (4/7 à 3 points à Los Angeles) et d’alterner avec des drives de plus en plus percutants. Son coach Rick Carlisle ne tarit pas d'éloges sur son jeune poulain :

 

Il mélange en bonne proportion l’agression et la discrétion. C’est ce qui arrive quand vous travaillez dur et que vous prenez plus d’expérience. Il joue avec énormément d’assurance. Je suis vraiment heureux pour lui.

 

De son côté, Seth Curry reconnaît qu’il progresse dans ses prises de décision.

 

En premier lieu, il faut que je sois agressif. En sortie d’écrans, je dois d’abord chercher à shooter  ou sinon être capable de lire la défense pour exécuter le geste juste. Le coach me challenge en m’invitant à aller un peu plus dans la raquette, en utilisant ma vitesse pour trouver mes coéquipiers. C’est vraiment cela, la prochaine étape de ma carrière.

 

Les caméras seront forcément braquées, mercredi soir, sur l’opposition entre les frangins. Après son record de tirs à 3 points sur un match, Stephen Curry a prouvé une fois de plus, qu’il est le shooteur le plus prolifique de la Ligue. Son duel de pistoleros avec Seth promet de faire des étincelles derrière l’arc. Si l’aîné part, bien sûr, avec une bonne longueur d’avance, le cadet se réjouit à l’idée de s’étalonner à la crème de la crème en NBA.