Des négociations tendues pour le nouveau contrat télé des Clippers

Selon le Los Angeles Times, Steve Ballmer est en pleine négociation concernant le nouveau contrat télé de la franchise pour la retransmission locale. Il ne demanderait pas moins de 100 millions de dollars.

On le sait en matière de sport professionnel, les contrats avec les chaines de télévision sont importants car principales sources de revenues. Et comme en atteste le dernier deal signé par la NBA, ils peuvent atteindre des sommes astronomiques. Steve Ballmer l'a bien compris, c'est pourquoi il fait monter les enchères avec Fox Sports diffuseur des Clippers au niveau local. L'actuel contrat avec le diffuseur californien prenant fin en 2016, celui-ci est d'environ 25 millions l'année.

 

Et pour l'instant, les deux parties semblent loin d'un accord. Fox Sports a pourtant soumis une belle offre de 60 millions de dollars par année. Mais celle-ci ne convenait pas au front-office californien qui ne demande pas moins de 100 millions de dollars. Le propriétaire des Clippers jouant peut-être sur l'attractivité retrouvée de son équipe, après de nombreuses années de galère au fond du classement de la Conférence Ouest. De plus, les discussions tenant en longueur, FoxSport a perdu son exclusivité sur les négociations. C'est à dire que la franchise peut maintenant se tourner vers d'autres entreprises. L'ancien patron de Microsoft penserait même à créer une sorte de Netflix pour diffuser les matchs des Clippers sur le Web.

 

Le problème est que la moyenne des téléspectateurs pour les matchs de la franchise n'est que de 50.000 personnes. De fait selon un dirigeant de la télévision américaine, pour que la formule sur le web marche il ne faudrait pas moins de 500.000 abonnées à 10 dollars par mois pour ainsi atteindre les 60 millions proposés par FoxSport. On est donc très loin du compte. De plus, cette offre rentrerait en concurrence directe avec le League Pass proposé par la NBA qui est moins chère sur l'année et qui propose les matchs de toutes les franchises. Les négociations risquent donc d'être encore longue.