Dallas Mavericks 2020-2021 : Le futur a un nom, il s'appelle Luka Doncic

Une première apparition en post-season sous l’impulsion de Doncic aura suffit aux Mavericks pour estomaquer le reste de la ligue. Certainement grandis par cette expérience, les poulains de Cuban doivent désormais poursuivre leur ascension.

 

Après avoir proposé de belles choses en 2018-2019, les attentes des Mavericks pour la saison passée étaient plus élevées. Bien qu’un ticket pour les playoffs n’était pas une nécessité pour cette équipe en développement, on attendait une amélioration d’un Luka Doncic déjà époustouflant lors de sa saison rookie et un impact de Kristaps Porzingis suite à son retour de blessure et son intégration au roster. Les joueurs de la franchise texane ont très vite fait comprendre aux fans et aux autres équipes de la ligue qu’ils étaient à prendre au sérieux et ont réalisé une saison de très bonne facture. KP6 est revenu progressivement à son meilleur niveau durant l’année et Luka a largement dépassé les attentes le concernant, pourtant déjà élevées. À l’arrivée Dallas termine avec une solide septième position au sein de l’impitoyable conférence ouest après avoir longtemps stagné dans le top 5. Cette descente au classement, pas réellement représentative du niveau affichée par l’effectif, peut s’expliquer par le fait que Doncic et Porzingis ont manqué respectivement 11 et 15 matchs de saison régulière. Bien que ces absences aient possiblement fait perdre quelques places au classement à Dallas à l’arrivée, elles ont permis d’observer de belles choses. Lorsque que Doncic était absent The Unicorn a su augmenter son apport offensif et à réaliser plusieurs carton au scoring. En février dernier, il avait par exemple été auteur de 38 points, avait dominé son match-up, Domantas Sabonis, et porté les siens vers la victoire. En dehors du superbe duo formé par les deux génies de la balle orange issus d’Europe de l’est, c’est tout l’effectif des Mavs qui a prouvé sa valeur lorsqu’il manquait un de leur cadres à l’appel.

 

La saison passée Dallas avait non seulement le meilleur offensive rating de la ligue (115.9 points marqués pour 100 possessions) mais également le meilleur de l’histoire de la NBA. Si l’on exclus les deux principaux joueurs de l’effectif on constate que les scoreurs potentiels restent nombreux. Tim Hardaway Jr, Seth Curry, Maxi Kleber, la menace peut venir de partout et c’est ce qui rend les Mavs effrayants offensivement. Le principal soucis de la franchise se situe de l’autre côté du terrain. Défensivement, il va falloir s’améliorer. L’équipe de Rick Carlisle affichait le 18ème defensive rating de la ligue la saison passée (111.2 points encaissés pour 100 possessions). Cela n’a rien d’alarmant lorsque l’on voit les résultats de la franchise cette année alors que le départ de Dirk Nowitzki laissait supposer une période de reconstruction et qu’un accès aux playoffs est déjà une belle réussite. La post-season de Luka Magic et ses pairs s’est d’ailleurs avérée, elle aussi, très encourageante pour l’avenir. Les texans se sont retrouvés face aux Clippers de Kawhi Leonard lors du premier tour, ce qui est loin d’être un cadeau pour une première campagne de playoffs. Les Mavs ont pourtant répondu présents en arrachant deux victoires méritées aux joueurs de Doc Rivers. Doncic a montré qu’il pouvait être présent dans les grands moments et a pris le match 4 à son compte en l’absence de Porzingis. Il a terminé ce match par un buzzer beater assassin qui restera dans les mémoires, tout en réalisant un triple double lunaire, 43 points, 17 rebonds, 13 passes décisives, malgré une cheville douleureuse. La saison 2019-2020 de Dallas peut être considérée comme une vraie réussite et les premiers pas en phases finales du néo All-Sar qu’est Doncic resteront dans les mémoires.

 

 

Arrivées :

Free Agency : Wes Iwundu (Orlando Magic)

Trade : Josh Richardson (Philadelphie Sixers), Tyler Bey (Philadelphie Sixers - 36ème pick draft), James Johnson (Oklahoma City Thunder)

Draft : Tyrell Terry (31ème pick), Josh Green (18ème pick)

 

Départs :

Free Agency : Josh Reaves, Michael Kidd-Gilchrist (New-York Knicks), Ryan Broekhoff (Philadelphie Sixers)

Trade : Seth Curry (Philadelphie Sixers), Justin Jackson (Oklahoma City Thunder), Delon Wright (Detroit Pistons)

 

 

Meneurs : Luka Doncic, Jalen Brunson, Trey Burke, JJ Barea

Arrières : Josh Richardson, Josh Green, Tyrell Terry, Nate Hinton

Ailiers : Tim Hardaway Jr, Dorian Finney-Smith, Wes Iwundu, Tyler Bey*, Devonte Patterson*

Ailiers Forts : Kristaps Porzingis, Maxi Kleber, James Johnson, Freddi Gillepsie*

Pivots : Willie Cauley-Stein, Dwight Powell, Boban Marjanovic

 

*Two way contract ou Exhibit 10

 

 

Luka Doncic (PG), Josh Richardson (SG), Tim Hardaway Jr (SF), Kristaps Porzingis (PF), Willie Cauley-Stein (C)

 

Il est difficile de définir un cinq majeur durable que proposera Dallas tellement il fût inconstant l’an dernier, où Rick Carlisle en modifiait régulièrement la composition. Les deux seuls joueurs qui démarreront les matchs avec certitude tout au long de la saison sont Luka et Kristaps, pièces maîtresses de cette équipe de Dallas. En deux saisons à son actif, le jeune slovène a déjà prouvé sa valeur et plus personne ne doute qu’il sera l’un des visages de la NBA pour de nombreuses années. Son talent saute tellement aux yeux qu’il faisait même partie des potentiels MVP pendant une grande partie de la saison passée. Luka Magic est déjà un joueur très complet. Il a une vision de jeu incroyable et un QI basket hors du commun. Ses stats parlent d’elles mêmes. L’an dernier il tournait à 28.8 points, 9.4 rebonds et 8.8 passes décisives de moyenne par match. Au delà de ces chiffres impressionnants, le franchise player de Dallas est une menace permanente pour les défenses adverses. Il est capable de créer son propre shoot, réaliser la meilleure passe en toute situation, attirer les défenses adverses et a une confiance en lui inébranlable. Cette confiance s’illustre notamment dans les derniers instants des rencontres serrées où Luka prend les shoots décisifs. Bien que ses choix de tirs dans ces moments là ne soient pas toujours des plus raisonnés, on ne peut que reconnaître qu’avec un talent pareil et après le dagger planté face aux Clippers en playoff, aucun choix de tir n’est vraiment un mauvais choix lorsqu’il s’agit de Doncic.

 

La saison passée a également mis en lumière Kristaps Porzingis. Alors qu’il signait un contrat de 158 millions de dollars sur 5 ans en juillet 2019, avant même d’avoir pris part au moindre match pour Dallas, beaucoup voyaient en ce choix un risque colossal de la part de la franchise. En une unique saison le letton aura fait taire les détracteurs en retrouvant son meilleur niveau, faisant de lui un lieutenant de luxe pour Doncic. Offensivement, The Unicorn est très complet, il peut attaquer sous le cercle grâce à sa grande taille et son envergure mais est également une menace sérieuse à trois points. L’an dernier il affichait 35.2 % de réussite sur les tirs primés, ce qui est impressionnant pour un joueur mesuré à 2m21. Défensivement, il représente un bon protecteur de cercle et tourne à 2 contres de moyenne par match depuis le début de sa carrière. Sa présence est également dissuasive pour les intérieurs adverses. KP6 n’est cependant pas parfait car sa mobilité latérale est trop limitée. Le coach des Mavs a également déclaré que Josh Richardson ferait partie du starting five. Ce choix est cohérent lorsque l’on regarde les lacunes défensives affichées par Dallas l’an passé. L’ailier, fraîchement arrivé des Sixers, est reconnu pour sa défense et peut facilement switcher entre les postes 1, 2 et 3. Il est également capable de contribuer à l’organisation du jeu en attaque et pourra donc par moments soulager Doncic de cette responsabilité. En baisse d’adresse à trois points sur les deux dernières saisons, Josh représente tout de même une menace derrière l’arc. Il ne représente pas une arme létale offensivement mais les besoins des Mavs se situent de l’autre côté du terrain et son intégration devrait impacter positivement la défense texane.

 

Au poste d’ailier, Carlisle devrait aligner Tim Hardaway Jr. Arrivé à Dallas dans le cadre du trade avec New-York impliquant également Porzingis, Timothy Duane a su se faire une place de choix dans le roster. Malgré les modifications régulières de cinq majeurs observées aux Mavericks l’an dernier, Hardaway a commencé 58 rencontres. Son apport s’est avéré essentiel sur le plan offensif. Il tournait l’an dernier à 15.8 points de moyenne et affichait une adresse à trois points bien plus élevée que les saisons précédentes avec 39.8 % de réussite. Son athlétisme et son explosivité en font un joueur intéressant en transition et capable de prendre les choses en main en attaque si nécessaire. Il s’est notamment illustré par des coups de chaud au scoring comme face à Utah et Atlanta où il avait inscrit 33 points. Tim a longtemps été pointé du doigt par ce qui semblait un manque d’intérêt pour l’aspect défensif du jeu. Bien qu’il soit loin d’être devenu un défenseur d’élite, il y avait du mieux l’an passé avec une meilleure implication de sa part de ce côté du terrain. Enfin, le poste de pivot devrait revenir à Willie Cauley-Stein. Loin d’être le joueur le plus impactant de l’équipe, il devrait profiter de la blessure de Dwight Powell pour se faire une place dans le cinq majeur. Ayant commencé à Golden State avant d’être envoyé à Dallas en cours de saison, il tournait l’an dernier à 7.2 points et 5.8 rebonds de moyenne par match en 20.3 minutes. Ces chiffres n’ont rien d’exceptionnels mais montrent que le joueur peut avoir un impact au rebond. Il avait d’ailleurs été sélectionné en 6ème position de la draft 2015 par rapport à son potentiel défensif. Bien qu’il ait beaucoup déçu à ce sujet, Willie a su montrer de belles choses par moments. Si il souhaite avoir une place de choix dans la rotation de Dallas il faudra qu’il montre que le potentiel observé est bien présent et qu’il se positionne au minimum en solide protecteur de cercle. Cette composition supposée ne pourra dans tous les cas pas être alignée dès le début de saison puisque KP6 ne commencera pas la saison, du fait de son opération au ménisque.

 

 

Durant cette intersaison, la second unit des Mavericks n’a subit que de légères modifications. Le départ de Seth Curry qui apportait du scoring en sortie de banc résulte sur l’arrivée de Richardson qui fera partie du cinq majeur. De ce fait, Carlisle devrait avoir deux choix concernant le poste 2. Il pourrait chercher à vite responsabiliser ses rookies Josh Green et Tyler Terry en les faisant rentrer en backup de Josh Richardson ou décaler Tim Hardaway Jr au poste d’arrière par moments alors que Dorian Finney-Smith prendra lui le relais au poste d’ailier. Il pourrait être intéressant de former petit à petit Josh Green à prendre la suite de Richardson. Ils ont sensiblement le même profil et le rookie se compare lui même à Josh. Si ce dernier lui sert de mentor et qu’il apprend à devenir un solide « 3&D », il pourrait se muer en remplaçant de choix. Concernant le poste de meneur, les rennes de la second unit semblent revenir à Jalen Brunson. Trey Burke qui avait été recruté pour palier à l’absence de Brunson a fini par être aligné dans le cinq aux côtés de Luka lorsque Porzingis était blessé pendant les playoffs. Bien que Brunson devrait être le premier choix en remplacement du meneur slovène, la tendance peut s’inverser suite au training camp. Au poste 3, comme évoqué plus haut, on devrait voir Dorian Finney-Smith prendre le relais d’Hardaway Jr. Si il souhaite se faire une place dans la rotation Wes Iwundu devra très certainement se battre pour ses minutes puisque Dorian a déjà prouvé sa valeur à Carlisle, notamment par son apport sur l’aspect défensif.

 

En ailier fort, Maxi Kleber sortira du banc pour apporter sa contribution. Proposant de belles choses l’an dernier et représentant une menace sérieuse derrière l’arc pour un ailier fort, il devrait cette année encore disposer d’un peu plus d’une vingtaine de minutes par match. L’arrivée de James Johson à Dallas résulte clairement d’un souhait de récupérer un contrat expirant en vue de la prochaine Free Agency. On peut donc supposer que son rôle sera limité dans la rotation puisqu’il n’est pas très certainement pas voué à perdurer au sein de l’effectif. Dwight Powell, revenant de blessure, devrait être le backup de Cauley-Stein au poste de pivot. Alors qu’il a manqué la moitié de la saison suite à une rupture du tendon d’Achille, il devrait voir ses minutes augmenter progressivement. Le staff des Mavs était satisfait de ses performances avant sa blessure et il est fort possible, en fonction des performances de l’un et l’autre, qu’il redevienne titulaire en cours de saison. Comme l’an passé Boban Marjanovic devrait disposer d’une dizaine de minutes par matchs pour capter quelques rebonds et marquer quelques points.

 

Le banc de Dallas assez similaire à celui de l’an passé. Les joueurs ayant quitté la franchise durant l’intersaison, exception faite de Seth Curry et Delon Wright jouaient peu. Ces départs ont été comblés par la signature de Trey Burke pour les trois années à venir et les sélections de Josh Green et Tyler Terry lors de la draft. Le banc des Mavericks reste relativement solide. Il est essentiellement composé de rôles players mais chacun connaît sa place et possède ses propres atouts. Comme relevé l’an passé, les limites de cette second unit résident essentiellement dans la capacité de création.

 

 

Il est à la fois simple et compliqué de définir un joueur à suivre à Dallas. Évidemment Luka a déjà prouvé qu’il est l’un des meilleurs joueurs de la ligue et qu’il est déterminant dans une rencontre mais son évolution entre ses saisons rookie et sophomore est telle qu’on ne sait pas toujours pas où se situe son plafond. L’an dernier, le jeune prodige s’est offert une place dans le MVP ranking aux côtés de Giannis Antetokoumpo, Lebron James et James Harden, rien que ça. Cet exploit est déjà saisissant pour une deuxième année dans la grande ligue. Ses moyennes statistiques étaient incroyable mais le plus impressionnant chez Luka est peut être sa constance et sa capacité à augmenter son niveau lorsque nécessaire. Bien qu’acculé et amputé de la présence de Kristaps Porzingis pendant les trois derniers matchs de la série du premier tour de playoffs face aux Clippers, il a su ramener une victoire en étant omniprésent pour son équipe. Après un passage en playoffs terminé en six petits matchs, on suppose que le jeune slovène arrivera avec un esprit revanchard. On sait qu’il n’a pas froid aux yeux et qu’il a un goût prononcé de la victoire. Au delà du fait qu’il éclabousse la ligue de son talent, Doncic a un esprit de gagnant et sait se remettre en question. Alors que ses deux premières saisons sont historiques, le jeune joueur pointe par lui même son trop grand nombre de ballons perdus. Avec un état d’esprit comme le sien, on s’attend encore à le voir s’améliorer. La seule réelle interrogation qui plane sur Luka Magic est la suivante : Jusqu’où ira-t-il ?

 

 

- Luka Doncic : Avoir un magicien de la balle orange comme Luka dans son équipe ne peut être que bénéfique. Lors de sa première saison, le jeunot a laissé entendre par son jeu qu’il était une des superstars de demain. Sa deuxième année, a effacé ce postulat pour faire comprendre à toute la planète basket qu’il est en réalité déjà une superstar. Son potentiel semble illimité et lorsqu’on le regarde jouer on se demande si l’on assiste pas à la naissance d’un joueur qui risque de bousculer les classements all-time.

 

- Un effectif jeune : L’effectif des Mavericks respire la jeunesse. Doncic n’a que 21 ans et Porzingis 25 mais ce n’est pas tout. Jalen Brunson est également en début de carrière et deux rookies sont certains d’intégrer le roster, Josh Green et Tyrell Terry. Les autres pièces essentielles à l’effectif oscillent entre 27 et 28 ans, ce qui laisse de belles années à cette équipe de Dallas.

 

- L’attaque : Sur ce plan Dallas n’a rien à envier à personne. Leur armada offensive est impressionnante. En les regardant jouer on à le sentiment que n’importe qui peut marquer. Chaque joueur est en capacité de contribuer un minimum au scoring. La vision de jeu de Luka amplifie ce phénomène tant il arrive toujours à trouver la meilleure passe possible pour que son équipe marque. Le fait que Porzingis puisse scorer de n’importe où joue également un rôle prégnant dans le sentiment de danger que dégage l’attaque texane pour les défenses adverses.

 

 

- La défense : Il s’agit du point à améliorer pour les Mavs. Leur défense n’est pas catastrophique mais sans efforts de ce côté là, les hommes de Rick Carlisle ne pourront jamais se muer en sérieux contenders au trophée Larry O’Brien. Dallas sait gagner des matchs lorsque les deux équipes scorent abondamment mais bien plus difficilement lorsque les défenses sont resserrées et le total de points limité. On attend un réel effort de ce côté là et les quelques ajouts faits au roster laissent supposer que Carlisle est conscient des lacunes de son équipe.

 

- Un renforcement limité : Pour qu’une équipe passe un cap elle doit généralement améliorer son effectif ou patienter que ses jeunes joueurs se développent. Dans le cas de Dallas, la seconde condition semble en bonne voie. Cependant, on attendait plus de mouvement de la part des Mavericks durant cette intersaison. Les modifications de l’effectif semblent bien légères pour espérer renverser la tendance à l’ouest. Il faut tout de même relativiser car cette Free Agency proposait son lot de bons joueurs sans contenir de réelles superstars. On peut supposer que Mark Cuban nous prépare quelque chose pour celle de l’an prochain.

 

- Les blessures : Comme pour beaucoup d’équipes, la franchise texane devra faire attention aux blessures. La saison passée l’effectif a subit de nombreuses modifications et déconvenues à cause de passages à l’infirmerie plus ou moins longs. Dwight Powell s’est sévèrement blessé, Jalen Brunson a terminé la saison loin des parquets et l’infernal duo européen a également manqué plusieurs matchs. De plus, Porzingis a un passif avec les pépins physiques et est encore en rééducation. Il faudra être attentif à son état de santé lors de son retour et tout au long de la saison.

 

 

Malgré une sortie aussi précoce que logique en premier tour de playoffs l’an dernier, les Mavericks ont marqué les esprits. Lorsque l’on regarde cette équipe jouer on se dit qu’il ne lui manque qu’un peu d’expérience et quelques ajustements pour se muer en réel contender. La franchise a montré qu’elle avait l’un des meilleurs duo de la ligue et qu’elle était prête à leur donner les clefs du camion pour les années à venir. On se demande comment les prochaines saisons de Dallas ne peuvent pas être empreintes de succès et on s’attend à voir l’écurie de Cuban devenir une place forte de l’ouest dans un futur proche.

 

 

46 victoires / 26 défaites : 4ème de la conférence ouest