Taj Gibson explique qu'il n'est pas à 100%

Taj Gibson explique qu'il n'est pas à 100%

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Crédit photo : Getty Images
Taj Gibson joue blessé depuis des semaines.

Taj Gibson est sur les standards de la saison passée, mais plusieurs rumeurs parlaient de malaise. Finalement, l'intérieur explique que c'est d'ordre physique.

La saison dernière, l'intérieur des Bulls Taj Gibson est passé à une place du titre de meilleur sixième homme de la saison régulière. S'il a très mal pris d'être relégué à la deuxième place des jokers de la ligue, on aurait pu croire que ce dernier allait mal prendre le départ de Carlos Boozer finalement comblé par l'arrivée de Pau Gasol qui lui barre la route du 5 majeur.

 

La saison dernière, c'était 13 points (48%), 6,8 rebonds, 1,4 contre et 1,1 passe en 29 minutes. Avec un temps de jeu similaire, l'ancien pensionnaire d'USC tourne actuellement à 10,8 points (49%), 6,7 rebonds, 1,3 contre et 1,3 passe. Les rumeurs allaient bon train le concernant et certains insiders ont expliqué que la méforme de Gibson tenait principalement à ces rumeurs et son impossibilité de contester la place de Gasol. Finalement sur CSN Chicago, Gibson explique son manque d'impact en attaque : 

 

"En fait je me suis blessé au ligament de la main. C'était quelque chose d'assez sérieux, ils ne savaient pas comment faire. Ils m'ont mis ce truc dans la main et bon sang, je ne souhaite ça à personne. Je n'ai rien dit à personne jusqu'à présent parce que c'était presque guéri."

 

Pendant quasiment quatre semaines, Gibson ne pouvait pas prendre de shoot sans aggraver sa blessure ou simplement ressentir une vive douleur. Tom Thibodeau a tout de même tenu à ce que Gibson soit le quatrième joueur le plus présent sur le terrain lors de ces quatre dernières semaines (10 matchs). Le coach a salué le courage et la force mentale de son intérieur. 

 

Ce soir, Gibson ne jouera pas contre les Bucks pour soigner sa main, mais également sa cheville. L'ADN des Bulls tient aussi dans ces moments-là. Joakim Noah a tenu à jouer dans la douleur durant des saisons, tout comme Luol Deng en son temps, pas si lointain. Mais c'est aussi ce manque de conscience des risques pris qui fragilise Chicago en abordant les playoffs.