A l'instar des Lakers ou encore...des Lakers, les Bucks ont annoncé très tardivement que Larry Sanders était out pour le reste de la saison. C'est loin d'être un coup dur pour les Bucks étant donné que tout était joué d'avance.
Dans le Journal Sentinel, le pivot a affirmé qu'il allait de mieux en mieux, mais qu'il ne fallait pas compter sur lui pour le reste de la saison. Mais les Bucks n'ont apparemment jamais compté sur lui cette saison, malgré une prolongation de quatre ans et 44 millions de dollars à la clé.
En effet, Sanders s'est blessé en février dernier à l'oeil lors d'un contact avec le coude de James Harden. Diminué à la cheville en début de saison, puis suspendu, le pivot des Bucks devait manquer au départ quelques matchs suite à ce contact. Puis ce fut six semaines et au final, c'est le reste de la saison. Depuis le départ du perturbateur Brandon Jennings, Sanders a semble-t-il pris sa place dans les vestiaires. En dehors des terrains, le pivot cumule les débordements comme cette affaire pour maltraitance envers ses propres chiens.
Cette saison, Sanders a manqué 45 matchs, pour un rendement extrêmement faible de 7,7pts (47%), 7,2rbds et 1,7ctrs en 25 minutes de jeu, alors que la saison passée, il était à 9,8pts (51%), 9,5rbds et 2,8ctrs en 27 minutes de jeu.
Le Buck a tout de même souligné qu'il a appris de ses erreurs, et qu'il va maintenant tout faire pour devenir un homme normal. Sauf qu'un homme normal en NBA ça n'existe pas, puisque c'est un joueur NBA, un personnage public. Les débordements d'un joueur feront toujours plus de bruit qu'un anonyme, les crises d'un joueur central dans une franchise feront toujours plus parler. Il faut faire très attention à ce genre de discours. Les derniers qui ont eu de telles paroles sont Dwight Howard quand il jouait pour les Lakers ou encore Allen Iverson quand il est revenu à Philly. Vous connaissez la suite.