Que sont devenus les rookies coaches de 2013 ?

Que sont devenus les rookies coaches de 2013 ?

Mike Budenholzer - brian shaw - jeff hornacek - brad stevens - steve clifford
Crédit photo : USA Today
Ils ont pris le pari de se lancer en tant que Head Coach il y a deux , que sont-ils devenus ?

Pas moins de cinq coaches faisaient leur apparition en NBA pour la première fois il y a moins de deux ans. Mais que sont-ils devenus ?

  • Déja licenciés

 

Michael Malone, Kings
Brian Shaw, Nuggets

 

À l'été 2013 Malone et Shaw étaient les ex-assistants coaches les plus courtisés de la ligue. Cependant aucun d'entre eux n'est parvenu à répondre aux attentes placées sur eux par leurs dirigeants. Et aujourd'hui, ils sont tous les deux sans club. Le licenciement de Mike Malone par les Kings aura fait couler beaucoup d'encre, tant il est surprenant. Et la majorité de la planète NBA pense qu'il ne méritait pas de perdre son job. Concernant Brian Shaw, la situation est un peu plus claire étant donné que sa relation avec ses joueurs s'était beaucoup détériorée ces derniers temps. En tout cas, ces deux-là ne devraient pas tarder à retrouver un poste d'assistant, et pourquoi pas retenter l'aventure en tant qu'Head Coach dans une nouvelle franchise.

 

  • Presque licencié

 

Dave Joerger, Grizzlies

 

Memphis réalise une excellente saison et s'impose comme un légitime prétendant au titre. Mais en juin dernier la situation n'était pas aussi rose que ça pour la franchise du Tennessee. En effet, Robert J. Pera qui n'est autre que le propriétaire des Grizzlies ne comptait pas garder le coach, et a même envisagé de le trader à Minnesota (oui, il est bien possible d'échanger un coach). Mais entre-temps les deux hommes se sont rabibochés, ont fait le ménage au sein de leur front-office et se concentrent désormais sur l'obtention du titre suprême. Il s'en sort bien le Dave.

 

  • Parti de son plein gré

 

Jason Kidd, Nets

 

Après une première saison avec Brooklyn en dents de scie, Jason Kidd a finalement réussi à bien terminer l'année avec une cinquième place de la conférence Est significative de participation aux playoffs et une qualification au second tour après avoir éliminé les Toronto Raptors en sept matches. Mais la saison terminée, le jeune coach désire avoir plus de responsabilités et plus de contrôle au sein de la franchise. Les dirigeants de Brooklyn s'y refusent, du coup, Kidd fait le choix de quitter son poste et de s'envoler pour Milwaukee, du moins il force son départ. Il s'avère que ce choix est le bon. Etant donné la très bonne saison qu'il réalise avec les Bucks, Jason Kidd sera un candidat légitime au titre de coach de l'année en fin de saison.

 

  • Toujours en place, à son grand désarroi

 

Brett Brown, Sixers

 

Depuis son arrivée à la tête de l'équipe, Brett Brown perd. Et Sam Hinkie aime ça. C'est donc logiquement que malgré son affreux bilan de 32 victoires pour 110 défaites, Brown n'a toujours pas été remercié. En même temps, qui de mieux que lui pour mener une équipe ayant comme projet le tanking et une éternelle reconstruction ?

 

  • Les bons élèves

 

Jeff Hornacek, Suns
Brad Stevens, Celtics
Steve Clifford, Hornets

 

Il y a peu de chances de voir l'un de ces trois se faire virer cet été. Cependant, Clifford et Hornacek sont tout de même dans une position délicate. Le premier a réussi à se qualifier pour les playoffs dès sa première année avec une équipe jeune et bourrée de potentiel. Belle performance donc. Et avec l'arrivée de Lance Stephenson cette été, autre chose qu'une qualification en playoffs serait un échec. Attention donc pour Steve Clifford.

 

Jeff Hornacek pour sa part est bien parti pour échouer deux ans de rang aux portes des playoffs. L'année dernière, on peut le lui pardonner. C'était sa première année en tant que coach, et le niveau de la conférence Ouest était, et est toujours, très relevé. Mais si cela vient à se répéter il faudra bien trouver un bouc émissaire. Et comme souvent quand une équipe ne gagne pas suffisamment, c'est le coach qui est désigné comme fautif.

 

Brad Stevens est lui en train de montrer à Danny Ainge et au reste du front-office des Celtics qu'ils ont eu raison de lui accorder leur confiance. Après une première saison très dure avec un effectif en reconstruction, il a réussi cette année, toujours avec une équipe manquant de talent, à se glisser dans la course aux playoffs. Et l'arrivée d'Isaiah Thomas lors de la trade deadline est une réelle bénédiction pour Stevens qui a trouvé en lui un vrai leader pour tenter d'accrocher la huitième place de la conférence Est.

 

  • Le maître du monde

 

Mike Budenholzer, Hawks

 

Après une qualification de justesse en playoffs l'an passé au détriment des New York Knicks, Mike Budenholzer est désormais à la tête de la meilleure équipe de la ligue. Premier de la conférence Est, il est en train de réaliser la meilleure saison de l'histoire de la franchise ! Eh oui, rien que ça. Très bon début de carrière pour lui donc. Mais bien sûr, avoir été dans le staff de l'illustre Gregg Popovich pendant une bonne vingtaine d'années, ça aide...