Pat Riley explique son abandon de Michael Beasley

Pat Riley explique son abandon de Michael Beasley

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Crédit photo : USA Today

Michael Beasley a été définitivement lâché par la franchise de ses débuts après un retour peu convaincant. Pat Riley donne son explication.

Le Heat a vu son leader LeBron James retourné à la maison, mais Miami a pu s'offrir un effectif bien plus conséquent, bien plus complet pour les années à venir, avec un Dwyane Wade qui retrouve sa place de franchise player, et un Chris Bosh qui va enfin retrouver la lumière en devenant le premier lieutenant du Heat. 

 

Néanmoins, le départ de James s'est aussi accompagné du départ définitif de Michael Beasley. Après 55 matchs pour son retour en Floride, Beasley a tourné à 7,9 points (50%, 39% à 3pts), 3,1 rebonds. Malgré tout, il ne sera pas retenu et Pat Riley tente de donner une explication claire sur le fait ne pas avoir voulu prolonger Beasley (The South Florida Sun Sentinel) : 

 

"J'aime Mike, mais nous sommes en train de changer de direction. Quand LeBron James est parti, nous avons voulu faire table rase. C'était le temps de changer. Il n'y avait rien de plus à faire qu'à tout changer, à aller dans une autre direction. Ce n'est pas une punition, cela n'a rien de mal. Je lui souhaite rien de plus que le meilleur. Mais nous avons décidé de nous concentrer sur le long terme avec Josh McRoberts, Shawne Williams, et de continuer avec Chris Bosh, Chris Andersen et Udonis Haslem et les gars que nous avons. Je ne voulais pas le mettre dans une situation où il ne pouvait pas jouer."

 

Officiellement, c'est par peur de laisser Beasley en bout de banc que Riley ne l'a pas prolongé. L'action est louable, mais on peut rappeler aussi les relations tumultueuses entre Beasley et le Heat depuis leurs débuts, et les déclarations de LBJ qui avait vivement critiqué le comportement et le manque de sérieux de Beasley au cours des entraînements et des matchs. Rappelons au passage que Riley voulait conserver James Jones, qui pour le coup connait les moindres recoins du banc.

 

Beasley et le Heat, cela semble enfin bien fini.