Larry Sanders veut faire des Bucks une grande équipe

Larry Sanders veut faire des Bucks une grande équipe

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Larry Sanders
, cet ailier-fort de 24 ans, a été drafté en 15ème position par les Milwaukee Bucks en 2010. Il a connu les saisons décevantes, avec un passage furtif en playoffs (si rappelez-vous cette année contre Miami au premier tour, oui c’était les Bucks). Mais dans cette tristesse ambiante (qui regarde les Bucks à la télévision ? Qui ?), il y a ce joueur qui se démarque, par son jeu, son potentiel et son état d’esprit. Vous me direz, heureusement, surtout que l’intersaison n’a pas de quoi rassurer plus : mise à part l’arrivée d’OJ Mayo (oui on croit toujours en lui), la perte de Monta Ellis, JJ Reddick et l’indécision de Brandon Jennings, les Bucks ne sont pas dans de très bonnes dispositions.

Mais, revenons sur Larry Sanders donc. Lui, il aime l’équipe, la ville, les fans et la culture. L’échec de l’équipe, il le ressent personnellement. Mieux encore, il veut participer à ce changement de mentalité :

« Je veux passer ma carrière ici. Milwaukee m’a adopté lorsque j’ai été drafté, les gens m’ont montré de l’amour et m’ont supporté, que je joue ou non. Il est temps que je rende cela, que je leur donne quelque chose à regarder et qu’ils s’amusent. »

Autant dire que Milwaukee doit le conserver ! L’année dernière, il a bien joué : 9,8 points, 9,5 rebonds et 2,8 contres en 27 minutes par match de moyenne. Notez aussi qu’il avait à ses côtés Brandon Jennings et Monta Ellis, deux joueurs qui aiment garder (un peu trop ?) la balle. Défensivement, il est très bon, au point d’avoir été appelé pour le camp de Team USA à Las Vegas. Une très bonne expérience pour lui : il a pu s’entraîner avec les meilleurs jeunes joueurs du moment (qu’ils risquent de rencontrer tout au long de sa carrière), améliorer son jeu, s’imposer aussi. Aux Bucks, Sanders a dû apprendre à perdre et surtout à gérer ce sentiment de défaite. Alors, il a choisi durant l’été de travailler son jeu : son shoot, les lancers-franc et sa défense. Il se doit de briller dans une équipe plutôt terne :

« C’est frustrant, mais c’est la réalité de notre équipe. Le seul moyen de changer ça, c’est de travailler. Vous ne pouvez pas laisser la frustration s’installer. Cela ne va pas changer où vous êtes et comment les gens vous perçoivent. Il faut changer cette image et c’est ce que nous sommes en train de faire maintenant. »

Sanders a une mentalité de gagnant, il déteste perdre et son passage à Las Vegas lui a permis d’aller voir la jeune équipe des Bucks en Summer League pour lui insuffler le virus de la gagne. Sanders veut changer le visage de l’équipe :

« Je veux que les gens pensent à nous les Bucks en tant que gagneurs. Nous nous servons de la saison dernière, et nous ajoutons de nouvelles pièces et nous travaillons. Nous sommes fatigués de finir 7ème, 8ème ou de ne pas faire les playoffs. Il est l’heure de reconstruire- et nous avons déjà commencé le processus. Je veux montrer aux autres équipes que nous sommes en train de construire quelque chose. Nous commençons une culture. Nous avons de jeunes joueurs. Nous allons devenir de plus en plus forts. »

Evidemment, pour cela, il faudrait rapidement régler le cas de Brandon Jennings. Sanders voudrait que le meneur reste mais il respectera son choix de carrière. Lui, il veut redorer le blason des Bucks, créer une nouvelle culture Bucks, une culture d’une équipe qui gagne et qui joue au basket. Si Brandon Jennings part, il aura plus de responsabilités et devenir le symbole de la franchise et de son renouveau. Il veut prolonger son contrat pour rester sur le long terme à Milwaukee. Autant dire que la direction a intérêt à conserver un joueur qui prend plaisir à jouer dans cette équipe.