Il est bien loin le temps où Michael Carter-Williams était élu Rookie of the Year. Après des passages décevants chez les Bucks puis les Bulls, sa signature à Charlotte prend déjà des allures de dernière chance. L’intéressé a reçu des injections de plasma aux deux genoux pendant l’intersaison et doit limiter les contacts physiques à l’entraînement. Privé du début de la présaison, MCW espère bien être opérationnel pour l’entame de la nouvelle saison. En recrue consciencieuse, le meneur profite du training camp pour assimiler le playbook du coach Steve Clifford.
J’échange beaucoup avec Kemba Walker et cela m’aide. Je reste après les entraînements pour revoir les systèmes de l’équipe. Je visionne des vidéos. J’essaye de rester dans le coup autant que faire se peut. Espérons, que je n’ai pas trop de choses à apprendre quand je serai de retour. Je suis sûr que je vais tirer des leçons de mes erreurs à l’entraînement.
Victime de la stratégie de tanking sous l’ère Sam Hinkie à Philadelphie, Carter-Williams n’a pas confirmé ses talents entrevus lors de son année rookie. Ses problèmes récurrents aux shoots (40,7% en carrière dont 25,2% à 3 points) associés à ses nombreuses pertes de balle (3,1 turnovers par match) l’ont relégué en bout de banc à Chicago. Chez les Hornets dans un environnement sain, MCW a une chance de redorer son blason et mise sur la défense pour se faire une place sur le parquet. Dans le Charlotte Observer, le meneur a fait preuve d’une confiance inébranlable sur son potentiel à sublimer le collectif des frelons :
Je pense que je suis l’un des meilleurs défenseurs de cette Ligue. J’en retire beaucoup de fierté. Je peux enlever un peu de pression à Kemba Walker en défendant sur un adversaire en forme. Je pense que je peux aussi tirer l’équipe vers le haut offensivement en utilisant mon envergure.