Michael Beasley n'y croit plus tellement

Michael Beasley n'y croit plus tellement

Michael Beasley - Miami Heat - Shangai Sharks - LeBron James
Crédit photo : USA Today
Michael Beasley sait qu'il n'a plus le droit à l'erreur.

Michael Beasley traîne avec lui l'image d'un joueur qui a voulu trop vite être trop grand. Boudé puis repris par le Heat, l'ailier sait qu'il joue sa dernière carte.

On ne cessera de rappeler que Michael Beasley n'est que le numéro deux de la draft 2009 qui a vu naître le phénomène Derrick Rose. La place de numéro un a été déterminée sur une seule question. Quand Rose expliquait qu'il ne supportait pas de perdre, Beasley répondait qu'il n'aimait pas les décisions arbitrales lors des matchs à l'extérieur.

 

S'il n'a pas été conservé au Heat cet été, l'obligeant à rejoindre la Chine, il faut aussi souligner qu'il a été la victime collatérale de l'arrivée de Chris Bosh et de LeBron James en 2010, l'envoyant aux Wolves. Après une bonne première saison, il est devenu le joueur detesté du Target Center, le plongeant dans le ridicule et l'absurde, comme du côté des Suns. Finalement, Miami lui redonne une troisième chance cette saison, mais on peut lire dans les colonnes du Sun Sentinel qu'il a du mal à y croire lui-même, surtout après les propos de LBJ la saison passée sur le manque d'implication de Beasley dans l'équipe :

 

Je reste le même gars. Mais c'est désespérant pour moi. C'est ma dernière chance, mon dernier tir. Soit c'est je joue, soit c'est je reste sur le banc ou sur le carreau et je ne suis pas prêt à ça. Je joue pour bien manger et j'ai des enfants. Mon futur, ma carrière, tout peut s'arrêter dans trois jours. 

Beasley joue donc sous pression et à l'inverse des déclarations malheureuses de Latrell Sprewell sur le fait de nourrir ses enfants, Beasley cherche rapidement un contrat garanti, même le minimum vétéran. Il va devoir chercher un nouveau contrat de dix jours pour s'affirmer et jouer l'intégralité de la saison avec le Heat.

 

L'ancien pensionnaire de Kansas State a joué quatre matchs avec le Heat pour une moyenne de 8 points (40%, 33% à 3pts) 3,8 rebonds en 20 minutes de jeu. Pour le moment, c'est loin d'être suffisant tant Miami a besoin de scoreur cette saison. C'est la troisième pire équipe en termes de points marqués (94,1 points), la deuxième plus mauvaise en passes (20,1) et la pire franchise concernant les rebonds pris (38,8). Elle reste néanmoins la sixième meilleure équipe en termes de points encaissés (96,7 points).