Miami dos au mur

Miami dos au mur

Miami Heat - Goran Dragic - Erik Spoelstra
Goran Dragic est prêt à en découdre.

Actuellement 9ème de la conférence Est avec deux matchs à jouer, Miami est à la lutte avec les Chicago Bulls et les Indiana Pacers pour obtenir le dernier ticket pour les playoffs. Après un début de saison catastrophique, les hommes d’Erik Spoelstra ont encore une chance de jouer la post-season.

Alors que le Heat de Miami pointait à un famélique bilan de 11 victoires pour 30 défaites à la mi-saison, les floridiens sont toujours en lice pour une qualification en playoffs.  A la lutte avec Chicago et Indiana, il leur faudra néanmoins compter sur une défaillance de l’une de ces deux équipes pour se qualifier. Scénario le plus simple pour accéder aux playoffs  pour le Heat : deux victoires lors des deux derniers matchs et espérer que Chicago ou Indiana perde au moins un match. Deuxième cas de figure : si Indiana et Chicago gagnent leurs deux derniers matchs, Miami peut se qualifier en cas de succès lors de leurs deux ultimes confrontations et que, dans le même temps, Milwaukee perd contre Charlotte et Boston.

Au menu pour les troupes d’Erik Spoelstra, deux matchs à domicile : d’abord Cleveland puis Washington. Ce sont deux gros morceaux qui attendent les coéquipiers de Goran Dragic. Pour autant, ce dernier est pressé d’en découdre.

 

C’est pour ce genre de moments que l’on vit. Les joueurs veulent être dans cette situation. On se sent en vie. C’est beaucoup de pression, de nombreuses nuits où tu ne dors pas car tu es stressé par les résultats des autres matchs ou par tes propres matchs. Certains joueurs aiment ça, d’autres non. Tous les joueurs de ce vestiaire ressentent la même sensation, à savoir que nous le méritons et que nous allons nous battre jusqu’au bout. 

 

Même son de cloche du côté du technicien de South Beach :

 

En tant qu’athlète professionnel, que voulez-vous ? Vous voulez une vie plus ordinaire ? Vraiment ? Non, vous voulez jouer. Les gars, dans ce vestiaire, se sentent vivants maintenant. L’argent n’a rien à voir avec ce genre de sensation.

 

Le combat commence dès cette nuit avec la réception de Cleveland qui, d’après Joe Vardon de Cleveland.com, devrait laisser reposer son Big Three. Pas de Lebron James, ni de Kyrie Irving ni même de Kevin Love. Une occasion à ne pas laisser passer pour Miami.