Les Pacers au pied du mur

Les Pacers au pied du mur

Reggie Miller - Larry Bird - Jalen Rose - Dale Davis

Les Indiana Pacers de Reggie Miller réalisent une saison 1999/2000 en tout point exceptionnelle. Ils atteignent même les Finales NBA contre les Lakers

Quelle cruelle déception que cette défaite lors de la saison précédente en Finales de Conférence contre les New York Knicks ! Défaits en six matchs alors qu’ils font figure de favoris, les hommes de Larry Bird avaient une opportunité immense de pouvoir disputer les Finales NBA. code promo Casino 777

 

L’intersaison est relativement calme pour la franchise. Cette équipe est clairement favorite pour aller en Finales même si les Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal semble être prédestinés à remporter le titre à l’aune de la saison 1999/2000.

 

Ils envoient néanmoins Antonio Daniels, l’idole des supporters aux Raptors, afin de récupérer le prometteur Jonathan Bender. Plus tard, ils signent l’intérieur Zan Tabak pour renforcer la raquette. Avec un effectif presque similaire à celui de la saison précédente, les Pacers débutent forts leur saison.

 

Ils livrent un exercice solide qui se conclura sur un bilan de 56 victoires et 26 défaites. Portés par Reggie Miller, leur arrière shooteur ainsi que Dale Davis, tous deux sélectionnés au All Star Game, ils développent un basket cohérent, sans fioriture.

 

Leurs armes sont multiples, avec l’explosion tant attendue de Jalen Rose. L’ailier réalise sa meilleure campagne. Il est le meilleur marqueur de l’équipe, capable de tout bien faire sur le terrain. Au terme de cette saison, il est même élu Most Improved Player.

 

Mark Jackson est le dépositaire du jeu de cette équipe. Le meneur orchestre de main de maître la partition récitée par les Pacers. Avec son sens de la passe, il trouve ses partenaires facilement.

 

Tout semble en place pour réaliser de grands playoffs et rejoindre les Finales NBA. Tête de série numéro un, ils doivent rencontre une équipe de Milwaukee en plein renouvellement, portée notamment par Ray Allen et Sam Cassell.

 

Ce premier tour de playoffs n’est pas une sinécure pour cette équipe. Ils se qualifient 3 victoires à deux grâce à un dernier match remporté sur le score de 96 à 95 grâce à un énorme Reggie Miller (41 points). Les rotations sont relativement réduites, la faute à l’absence prolongée durant la saison d’Austin Croshere, censé occupé le rôle de titulaire sur le poste d’ailier-fort. C’est notamment le vétéran Rick Smits qui occupe le poste même si Croshere est sur le terrain durant ces playoffs.

 

En demi-finale, ils sont opposés à une équipe montante : les Philadelphie Sixers de la jeune star Allen Iverson. L’opposition promet. Aucun joueur de l’équipe d’Indiana ne peut limiter l’impact d’Iverson. Il s’agit surtout de le couper de ses coéquipiers. Ils le font avec la manière durant les trois premières rencontres qu’ils remportent aisément. Néanmoins, les Sixers gagnent les deux rencontres suivantes, profitant de l’absence de Reggie Miller lors du Game 5. Son retour au Game 6 soulagera l’équipe. Avec 26 points de leur franchise player, ils accèdent aux Finales de Conférence.

 

Ils seront opposés aux New York Knicks, leurs bourreaux de la saison dernière. Ils remportent leurs deux matchs à domicile avant de voir leurs adversaires revenir à hauteur. En s’imposant à domicile lors du Game 5 face à Patrick Ewing et consorts, ils prennent un avantage psychologique alors que le match 6 se dispute dans la Big Apple. En profitant du non-match de Latrell Sprewell, tout en profitant de l’énorme match en sortie de Travis Best (24 points), les Pacers décrochent le graal en l’emportant 106 à 90.

 

En Finales, ce sont bien les Lakers qui les attendent de pied ferme. Les pronostics ne sont pas en faveur des joueurs de Larry Bird.

 

Le Game 1 confirme que ce sera très dur pour cette équipe. En encaissant un 33 à 18 dès le premier quart-temps, ils ne parviennent pas à revenir au score alors que Shaquille O’Neal se fait un malin plaisir à démolir la raquette d’Indiana (43 points, 19 rebonds).

 

Le Game 2 est disputé. Les Pacers sont mieux rentrés dans le match. Jalen Rose blesse intentionnellement Kobe Bryant. Ce dernier souffre d’une entorse à la cheville. Il est obligé de sortir. Ron Harper, son remplaçant, prend ses responsabilités. Il inscrit 25 points. Larry Bird tente la stratégie du Hack-a-Shaq pour limiter l’impact du mastodonte. Résultat ? 18/39 aux lancers-francs pour le joueur. En fin de match, la stratégie ne fonctionne plus. Les Pacers s’inclinent à nouveau avant de retrouver leur public.

 

Lors du Game 3, les Pacers s’imposent grâce à Reggie Miller (33 points). Kobe Bryant est sur le terrain malgré sa blessure. Le match est âpre et disputé. Jamais une équipe ne parvient à prendre un avantage conséquent. Il faudra une prolongation pour départager les deux équipes. Alors que le Shaq est sorti pour sa sixième faute, c’est Kobe Bryant qui se charge de doucher les espoirs adverses. L’arrière prend ses responsabilités. Il inscrit 28 points. Reggie Miller loupe le tir de la gagne après un match énorme de sa part (35 points). Score final ? 120 à 118.

 

Alors qu’ils ont l’opportunité de remporter le titre, les Lakers se sabordent lors du Game 5 à Indiana. Pas en place, ils subissent une véritable leçon de la part de leurs adversaires (120/87). Jalen Rose livre son meilleur match des Finales avec 32 points.

 

Retour au Staples Center, les Pacers sont dos au mur. Face à un Shaquille O’Neal encore dominateur (41 points/12 rebonds), les joueurs d’Indiana laissent toute leur énergie sur le terrain. Durant le quatrième quart-temps, ils égalisent à 103 partout. Malheureusement, après un temps-morts, ils encaissent un 6 à 0 fatal. La logique est respectée, les Lakers sont champions.

 

C’est la fin d’une ère aux Pacers. L’équipe vivra une intersaison 2000 difficile avec notamment le départ de Larry Bird.