LeBron James dépasse Michael Jordan

LeBron James dépasse Michael Jordan

LeBron James - Michael Jordan - Cleveland Cavaliers - Chicago Bulls

LeBron James a joué 180 matchs de playoffs. C'est un de plus que la légende des Bulls Michael Jordan.

Que l'on l'aime ou pas, LeBron James n'en finit plus de marquer l'histoire de la NBA. A l'occasion de la dernière victoire des Cavaliers face à Detroit, The Chosen One jouait son 180ème match de playoffs. Encore loin des 259 de Derek Fisher mais suffisant pour décrocher la 17ème place de Michael Jordan dans ce domaine.

 

Connu pour sa précocité (il détient les records du plus jeune joueur à avoir atteint 1 000, 5 000, 10 000 et 15 000 points), James a encore une fois fait fort dans ce domaine puisqu'il lui a fallu deux saisons de moins (11 contre 13) pour dépasser son illustre aîné. Mais ce chiffre n'est pas si flatteur et James en est conscient.

 

Il finissait ses séries plus rapidement que moi.

 

Gagner une série de playoffs le plus rapidement possible est toujours gratifiant. En plus d'envoyer un message aux adversaires, cela permet de ne pas arriver en finale complétement épuisé. Mais pour y arriver, il faut un instinct de tueur, manifestement plus développé chez Jordan que chez James. Ce chiffre est toutefois à nuancer puisqu'avant 2003, le premier tour de la post-season se jouait au meilleur des cinq matchs et non des sept comme c'est le cas aujourd'hui. Les premiers tours de Jordan était donc plus courts. C'est tout de même l'occasion d'effectuer une petite comparaison chiffrée entre les deux joueurs.

 

 

LeBron James a seulement trente ans, il a encore le temps de rattraper son aîné et le sait. Pour l'instant, il est juste content d'être là.

 

J'ai eu la chance d'être en bonne santé et de faire partie de deux organisations formidables qui m'ont laissé beaucoup de responsabilités en playoffs. Jouer 180 matchs à ce niveau est bien sur une fierté puisque c'est un peu une reconnaissance pour mon éthique de travail.

 

Et bien tiens, l'instinct de tueur on en parlait justement.

 

 

Il y a pas à dire, finir sa carrière en playoffs de cette manière, ça claque et même si LeBron n'est pas aussi obsédé que Kobe Bryant, il aura surement à coeur de faire aussi bien. Est-ce qu'il y arrivera, c'est une autre histoire.