Depuis le Dwightmare et le départ forcé de Dwight Howard en 2012, le Magic d'Orlando squatte les dernières places de la Conférence Est. L'autre franchise floridienne a néanmoins fait le choix de se construire autour d'un effectif jeune et en développement.
Le cas le plus intéressant est celui de Tobias Harris. En difficulté avec les Bucks à son arrivée en NBA, l'ailier a trouvé sa place et une efficacité sur le terrain avec le Magic, a tel point que son développement a même posé problème au départ sur la prolongation de l'ancien pensionnaire de Tennessee , tellement le Magic ne s'attendait pas à une telle explosion. La saison dernière, Harris tournait à 17,1 points, 6,3 rebonds et 1,8 passes en 35 minutes de jeu. C'est pourquoi on le retrouve avec team USA cet été avec Victor Oladipo qui termine sa deuxième saison NBA avec 17,9 points (44%, 34% à 3pts), 4,2 rebonds et 4,1 passes en 36 minutes de jeu.
Harris est parvenu à signer un contrat de 4 ans et 64 millions de billets verts, alors que Oladipo est encore sous contrat rookie jusqu'en 2017, mais les deux membres de Team USA sont prêts à assumer le leadership du Magic, un aspect qui manque depuis le départ d'Howard et la rupture de contrat de Jameer Nelson la saison passée :
Olapido : Si vous regardez les grandes équipes, les meilleures équipes de notre ligue, il y a toujours plus qu'un seul leader. Il y a toujours plus qu'un seul gars qui fait de grandes choses. Nous sommes actuellement sur ce chemin, pour faire en sorte que les choses se produisent, que cela puisse fonctionner.
Harris : Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'avoir un gars. Je pense que les meilleures équipes ont en commun un effort collectif provenant d'un beaucoup de gens. Mais en même temps, si tout le monde partage les mêmes objectifs et les mêmes missions, les choses devraient se faire facilement."
Dans le Orlando Sentinel, Oladipo et Harris ont abordé ensemble la question du leadership du Magic et sur l'alchimie qui s'opère au Magic depuis quelques semaines et ils en sont arrivés à la conclusion que la réussite de la franchise floridienne devait passer par la réussite de leur duo.
Le petit bémol pour l'effecitf de Scott Skiles, c'est le cas de Channing Frye, qui touchera encore 24 millions de dollars jusqu'en 2018. L'ancien Sun est juste catastrophique dans son rôle de leader et d'homme d'expérience, et son impact sur le parquet est anecdotique. Les jeunes pousses d'Orlando ont le potentiel de réussir la saison prochaine et surtout dans les années à venir, mais cette équipe n'a pas encore défini les rôles de chacun et surtout son identité de jeu.
L'arrivée de Skiles n'est pas anodine, car il a été à l'origine de l'emancipation des Bucks mais aussi à la restructuration des Bulls dans les années 2000. L'ancienne gloire du Magic, détenteur du nombre de passes en un seul match (30) donnera-t-il les moyens à cette jheune génération de briller enfin ? Oladipo et Harris veulent prendre le leadership et nul doute que les autres pousses comme notre Frenchy Evan Fournier (22 ans), Elfrid Payton (21 ans), Aaron Gordon (19 ans) et Nikola Vucevic (24 ans) voudront suivre le nouveau duo du Magic.