Lorsque les fans de Boston ont vu partir Paul Pierce et Kevin Garnett en direction de Brooklyn, ils ont vu débarquer en échange Gerald Wallace et Kris Humphries.
Si le premier a tenté de jouer les mentors, de manière très maladroite, Kris Humphries ne faisait pas l'unanimité avant de devenir un joueur très stable dans le système de Brad Stevens. Certes, il était très loin de valoir les plus de 10 millions de dollars annuels de son contrat, mais en 20 minutes de jeu, l'intérieur a réussi une saison convenable avec 8,4 points (50%), 5,9 rebonds et 1 passe.
Surpayé par les Nets qui ont vu l'ex de Kim Kardashian baissé en régime au fil du temps, Humphries va devenir un back-up solide pour le jeu intérieur des Wizards et pour seulement 13 millions sur 3 ans. Très convoité cet été, Humphries reconnait volontiers que son retour sur le devant de la scène n'a été possible que par Brad Stevens comme il le dit dans le Washington Post :
"Je parlais tout le temps à Brad et une des choses que je lui ai dite, c'est "Mec, tu as fait de moi un meilleur joueur. Prendre le ballon, faire les jeux ces choses-là. Le fait de prendre des tirs. Je suis reconnaissant de tout ça. Je suis reconnaissant de cette opportunité qu'il m'a donné de pouvoir jouer dans plusieurs situations comme celles-ci."
Même s'il n'a pas fait de miracle aux C's, Brad Stevens a gagné le respect de ses pairs, mais surtout celui des joueurs. Outre Humphries, plus tôt dans la saison, c'est Jordan Crawford, transféré en cours de saison à Golden State, qui a expliqué que le plus dur était de quitter son coach Stevens. Rajon Rondo, ou encore Jeff Green, ont souligné l'impact de Stevens auprès des jeunes et ils sont même convaincus que le Head Coach des verts sera en mesure d'amener Boston en playoffs. Pour le moment, le chantier aux Celtics restent entier, d'autant que l'avenir du meneur All-Star s'assombrit de jour en jour.