John Jenkins seul en selle

John Jenkins seul en selle

John Jenkins - Dallas Mavericks - Rick Carlisle

Dans le marasme actuel de l'équipe de Dallas, l'ancien réserviste des Hawks émerge en cette période de présaison. Malgré les revers, il aligne les bonnes performances.

Avec trois défaites en autant de matchs, la présaison de Dallas tourne à la catastrophe. Il faut dire que les Mavericks sont pour le moment privés de Dirk Nowitzki, Chandler Parsons, Zaza Pachulia, Wesley Matthews et Deron Williams. Dans ce désert, John Jenkins est, à la surprise générale, le meilleur scoreur de l'équipe. Après de solides prestations avec 16 points contre Denver, puis 19 contre Houston, le meneur a performé dans le dernier match contre le Thunder avec 26 points. En lice pour une place dans le roster final, Jenkins s'affirme comme le backup attitré à la mêne.

 

Sous-exploité par Mike Buldenholzer dans le système altruiste des Hawks, Jenkins a quitté Atlanta en catimini cet été. Il faut dire que barré par le All Star Jeff Teague et par la révélation Dennis Schröder, il s'est contenté des miettes : seulement 24 matchs disputées l'an passé pour une moyenne de 5,6 points et 1,6 rebonds. Son passage dans la conférence Ouest pourrait bien lancer la carrière en NBA de l'arrière.

 

Avec un Raymond Felton sur la pente descendante et toutes les interrogations qui planent sur le cas Deron Williams, il aura très certainement une carte à jouer. Agé de seulement 24 ans, John Jenkins apportera sa fougue et sa jeunesse en sortie de banc, par rapport aux autres remplaçants du backcourt : JJ Barea (31 ans) et Devin Harris (32 ans).

 

« Le coach Rick Carlisle me permet de faire beaucoup de choses que les observateurs ne m'ont plus vu faire depuis l'université. J'ai toujours eu ces atouts dans mon répertoire, mais ils étaient caché sur le banc. J'ai l'habitude de jouer meneur et chaque jour je me sens de mieux en mieux. »

 

Quant à Rick Carlisle, il ne cache pas sa surprise de voir Jenkins évoluer sur un tel rythme.

 

« Dès qu'il rentre sur le terrain, il devient une menace. En plus, il gère mieux la balle que ce que l'on attendait. Il y a encore beaucoup de choses à régler pendant le training camp, car il y a de jeunes joueurs. Jenkins a montré de très belles qualités et il a été très agressif. Il va continuer de se battre pour le poste. »