Depuis qu'il a rejoint les Nuggets dans son transfert de 2012, Javale McGee est passé de joueur "enfin" en devenir à celui de grand gâchis voire de joueur surpayé pour le rendement qu'il apporte.
Il apportait encore 9,1 points (58%), 4,8 rebonds et 2 contres en 18 minutes en 2013, mais depuis sa grave blessure, l'ancien capricieux sale gosse de Washington peine à faire envie. Après 17 matchs à Denver cette saison, il n'a obtenu qu'une moyenne de 12 minutes pour 5,2 points (56%), 2,8 rebonds et 1,1 contre. AVec le même temps de jeu et deux matchs sous ses nouvelles couleurs des Sixers, le pivot est à 2 points (40%) et 2,5 rebonds (zéro contre).
Il avait la possibilité de rompre son contrat, mais l'intérieur n'est pas encore un vieux joueur et cela pourrait se perdre financièrement parlant comme il l'explique à Philadelphia Inquirer :
"Je ne veux pas rompre mon contrat. Il n'y a rien de positif là-dedans et finalement quand on y pense, on ne récupère pas tout son contrat après un buyout. Cela n'a aucun sens de rompre un contrat, à moins d'ête vieux et de vouloir jouer pour une équipe candidate au titre, ou quelque chose dans le genre. je ne suis pas vieux (27 ans) et je veux jouer au basket."
Outre son refus de faire un buyout, une pratique courante chez les 76ers, McGee sent qu'il doit mener cette équipe vers le bon chemin :
"Lorsque j'étais sophomore aux Wizards, on avait fini une saison avec seulement 19 victoires. J'ai déjà été dans cette situation et je veux vraiment aider ces jeunes à rester positifs, à se donner à fond, et à jouer pour la victoire."
D'un côté, il faut rappeler que c'est l'ancienne jeunesse turbulente des Wizards qui avait plongé la franchise dans la crise du ridicule, poussant l'expérimenté à la porte. Randy Wittman avait pris le relai et n'avait pas accepté les excès de McGee ou de Nick Young. Au final, les Wizards sont parvenus à devenir une équipe sérieuse, capable de déjouer les pronostics pour la course finale.