Golden State Warriors 2017-2018

Golden State Warriors 2017-2018

Golden State Warriors - Stephen Curry - Kevin Durant - Draymond Green - Klay Thompson - Steve Kerr

Voici le guide des Golden State Warriors pour la saison 2017-2018.

  •   La saison 2016-2017

 

Logique et attendue. Les Warriors n’ont que très peu laissé de place à un quelconque débat sur cette saison. 67 victoires malgré un calage violent dès le premier match face aux Spurs (129-100 pour la bande de Coach Pop). La signature de Kevin Durant est venue parfaire un effectif déjà 5 étoiles. Son intégration immédiate a rapidement fait taire les sceptiques. Quelques petits accidents en prolongation mais aussi des très grosses séries de victoires. La bande de Steph Curry remporteront 12 matchs puis 14 pour terminer par une série de 15 succès à cheval sur la régulière et les playoffs.

Justement les playoffs, un passage éclair comme si toute la franchise connaissait un raccourci jusqu’au trophée Larry O’Brien. Trois sweeps et une défaite à Cleveland pas si anecdotique dans la mesure où sans ce revers, les Warriors auraient trôné seul au sommet de l’Histoire NBA en étant les premiers à réaliser un parfait 16-0 en postseason. Même si les Warriors assurent le contraire, ces compétiteurs hors pair gardent ce qui leur résistent en tête.

 

  •   Le bilan de la saison 2016-2017

 

Bilan : 67-15

Classement : 1er de la Conférence Ouest, 1er de la Division Pacific

Attaque : 115.9 points marqués en moyenne, 1er de la NBA

Défense : 104.3 points encaissés en moyenne, 11ème de la NBA

Meilleur marqueur : Stephen Curry avec 25.3 points marqués

Meilleur passeur :  Draymond Green avec 7 passes par match

Meilleur rebondeur : Kevin Durant avec 8.3 rebonds par match

Meilleur intercepteur : Draymond Green avec 2 interceptions par match

Meilleur contreur : Kevin Durant avec 1.6 contres par match

Meilleur pourcentage : JaVale McGee avec 65.2% de réussite aux tirs

 

  •   L’effectif

 

Meneurs : Stephen Curry, Patrick McCaw

Arrières : Klay Thompson, Shaun Livingston, Nick Young

Ailliers : Kevin Durant, Andre Iguodala, Omri Casspi

Ailliers-forts : Draymond Green, David West, James Michael McAdoo, Jordan Bell, George Niang

Pivots : JaVale McGee, Zaza Pachulia, Devon Looney, Damian Jones

 

  •   Le 5 majeur

 

PG : Stephen Curry SG : Klay Thompson SF : Kevin Durant PF : Draymond Green C : Zaza Pachulia

 

Identique à la saison dernière. L’osmose est complète et la complémentarité reste une, voire la référence dans la Ligue. La menace peut venir de tous les côtés et de toutes les façons. La sanction est quasiment obligatoire sur chaque attaque. Le jeu de transition sera encore le maitre mot de la Kerr Squad. Avec 4 all-stars, le starting five sera encore sans rival sur le long terme.

 

 

  •   Le banc

 

Ian Clark part, Nick Young et Omri Casspi arrivent. Davantage d’expérience et un peu plus de folie avec l’apport de l’ancien Laker. Shaun Livingston, David West et Andre Iguodala apporteront le sang-froid nécessaire à la gestion du match par la second unit. Patrick McCaw fera certainement souffler Curry à la mène quand les stars ne seront pas sur le terrain. Si le banc des Warriors marquait peu la saison dernière (32.8 points, 21ème de la NBA), le rendement était efficace et la donne ne devrait pas évoluer cette année.

 

  •   Les Plus

 

- Un effectif gargantuesque

 

- Une continuité qui laisse penser à une dynastie

 

- L’organisation Warriors pour gérer l’effectif jusqu’aux Finals

 

  •   Les Moins

 

- La Conférence Ouest qui se resserre, les Warriors devront s’employer davantage pour le fauteuil de leader

 

- Nick Young. Point d’interrogation sur son comportement même si on fait confiance au front office de la Bay pour le cadrer

 

- Les prolongations. Trois matchs partis en overtime cette saison, trois défaites

 

  • L’avis de la rédaction

 

On va pas se le cacher. Les Warriors marcheront très certainement sur cette saison. Les multiples mouvements des autres franchises renforcent les sentiments de cohésion et de stabilité qui animent les hommes de Steve Kerr. Si le niveau et la concurrence augmenteront crescendo tout au long des 82 matchs, Golden State développera son jeu rapide sans équivalent et son insolence longue distance suffira à arracher quelques rencontres tendues les soirs d’hiver. Les playoffs seront toutefois plus corsés. La liste est longue désormais à l’Ouest pour jouer les outsiders face aux Warriors.

 

  • Bilan prévisionnel

 

66 victoires pour 16 défaites et une première conservée au classement.