Gary Payton adoube le guerrier Draymond Green

Gary Payton adoube le guerrier Draymond Green

Gary Payton - Draymond Green - Golden State Warriors

Apôtre du trashtalking dans les années 90, le retraité Gary Payton s’est fendu d’une jolie déclaration sur Draymond Green, un passage de témoin entre deux grandes gueules qui dérangent.

Draymond Green s’est distingué mardi soir dans la victoire des Warriors contre les Pelicans. Non seulement, l’intérieur a réalisé le 15ème triple de sa carrière (12 points, 12 rebonds et 10 passes) mais il a surtout stoppé Anthony Davis en défense lors de l’ultime action du match. Une performance qui symbolise bien le bonhomme : un joueur all around capable de tout faire sur le parquet mais surtout un défenseur hors pair, tenace et physique sur les attaquants adverses (quitte à asséner des high kicks au passage). Une personnalité clivante forcément, mais qui amène un peu d’originalité dans une ligue très aseptisée. Figure de proue d’une NBA plus sulfureuse et moins consensuelle dans les 90’s, Gary Payton apprécie forcément les frasques du guerrier de la Baie. Il s’est exprimé dans le dernier podcast The Warriors Insider :

 

Je l’aime. Je ne me soucie pas de ce que l’on dit sur lui. Je pense que parfois il dépasse un peu les limites, mais j’aime ce qu’il fait. Il me rappelle ce que je faisais à l’époque : j’essayais de me contrôler un peu, je recevais une technique et je parlementais avec les arbitres après pour les mettre dans ma poche un certain temps. Mais je l’aime surtout, parce qu’il met beaucoup de feu et de passion dans le jeu. Quand il joue comme cela, il réussit à faire perdre le basket de ses adversaires. Et du coup, les gens le craignent.

 

Comme Gary Payton, Green est un joueur intense et entier qui a parfois du mal à contrôler ses émotions. Une arme à double tranchant, qui peut booster et réveiller une équipe endormie ou au contraire vous tirer une balle dans le pied en s’attirant les foudres des arbitres. Autre point commun entre les deux hommes, leur emprise défensive. L’ancien meneur des Supersonics était un poison pour les arrières de la Ligue, au point de se faire appeler The Glove. A ce titre, il apprécie particulièrement la polyvalence de Green dans cet aspect du jeu :

 

Il peut relever le défi de défendre sur n’importe qui. Personne ne lui fait peur. Je ne sais pas s’il peut presser tout terrain, mais quand vous l’avez sur vous sur demi terrain, c’est un joueur très difficile à dépasser.