Donald Sterling s'excuse...presque

Donald Sterling s'excuse...presque

Donald Sterling - Adam Silver - Los Angeles Clippers

Après avoir été suspendu à vie par la NBA, Donald Sterling a livré sa version des faits à la télévision américaine...

Adam Silver l'avait suspendu à vie de ses fonctions au sein de la grande ligue néanmoins, le sulfureux Donald Sterling avait imploré les autres propriétaires de lui octroyer une seconde chance en arguant qu'il n'était pas raciste. Hier, il a présenté ses excuses pour ses propos offensants et racistes. 

Il a tout d'abord commencé par s'excuser : 

Je suis une personne bien qui a commis une erreur et je présente mes excuses. Je demande à ce que l'on me pardonne. J'ai fait une erreur en 35 années, j'aime la NBA, j'aime les gens avec qui je travaille. Ai-je le droit à une erreur ? J'ai fait une terrible erreur et je ne la referai jamais. 

Et de conclure : 

Je ne suis pas raciste. 

Amusant pour quelqu'un qui déclarait que les noirs étaient les ennemis des blancs. L'ancien avocat qui se déclare ravagé par l'affaire avait donc bien débuté son mea culpa. Mais, comme dirait l'autre, chassez le naturel il revient au galop. Ainsi Sterling s'en est repris à Magic Johnson et notamment à sa séropositivité : 

Qu'a fait Magic Johnson dans sa vie ? L'immense Magic Johnson a eu le SIDA. Il se fait passer pour un saint mais a pourtant couché avec toutes les filles de toutes les villes du pays et a attrapé le SIDA. Est-ce un exemple pour nos enfants ? Il devrait avoir honte. 

L'abjecte monologue a ensuite continué. L'homme qui assure ne pas être raciste a ainsi continué à attaquer l'idole d'une génération : 

J'ai dépensé des millions pour les minorités. Magic en a-t-il fait autant ? Le problème est là : les juifs quand ils gagnent de l'argent aident les autres alors que certains afro-américains ne veulent pas aider les autres. 

Cette interview n'a pas permi au propriétaire des Clippers de redorer son blason après son dérapage honteux. Au contraire, la cause de Donald Sterling est définitivement perdue, tout comme l'homme d'ailleurs...