Interdit de s'approcher ou d'être présent dans les complexes des Clippers dont il est toujours propriétaire, Donald Sterling tente de se faire comprendre et de se défendre par rapport à cette affaire où il est accusé et condamné pour des propos xénophobes.
Il en profite également pour attaquer la ligue et sa décision. Les propos sont recueillis par Radar Online, dans le cadre encore une fois d'un enregistrement privée entre Sterling et son ami :
"En Amérique, vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à vendre sa propriété. Je suis avocat, c'est mon opinion. Tu penses que je suis raciste. Tu sais quoi, je ne suis pas raciste. J'ai grandi dans l'est de Los Angeles. J'ai été président dans un lycée là-bas. Je veux dire, je suis juif, et 50% de la population là-bas est noire, et 40% sont latinos. Franchement, comment peux-tu dire penser que je suis raciste. Comment je peux être dans ce business, et être raciste ? Tu crois que je demande aux coachs de faire jouer que les blancs ?"
On ne sait pas si cette conversation est véritablement un enregistrement une fois de plus volée, ou s'il s'agit d'un coup de communication de la part du propriétaire le plus controversé de la planète NBA, voire des quatre grandes ligues majeures des USA. Mais dans l'ombre, Sterling prépare sa défense contre les propriétaires qui ont pour objectif de le forcer à vendre sa franchise.
Le problème majeur de cette affaire, c'est que ces enregistrements où Sterling déclenche cette affaire de xénophobie, ont été obtenus dans un cadre qui n'est pas recevable devant la justice.