Des Knicks sexy en 2015-16 ?

Des Knicks sexy en 2015-16 ?

Carmelo Anthony - New York Knicks
Une saison NBA 2015-2016 prometteuse pour Carmelo Anthony et les Knicks ?

Pragmatique, c’est le mot qui résume le recrutement des Knicks lors de cette free agency. Au fin fond du classement en 2015 avec une pitoyable dernière place dans la Conférence Est, New York aura t-elle les moyens de redorer son blason lors de la prochaine saison ?

Avec un bilan de 17 victoires et 65 défaites en saison régulière, New York a réalisé la pire saison NBA de son histoire. Avec à sa tête le célèbre Phil Jackson, l’attaque en triangle n’a jamais vu le jour et les Knicks ont déçu.

 

  • Une Draft pas au goût de Melo

 

Remember, la Draft 2015 pointe le bout de son nez. New York possède le 4ème choix et sélectionne contre toute attente le jeune Kristaps Porzingis (19 ans) du CBS Séville. La star de l’équipe Carmelo Anthony commence à râler dans les médias du fait du choix de Draft des Knicks mais aussi du transfert de son ami Tim Hardaway Jr à Atlanta. Melo souhaite des résultats immédiats et l’acquisition de Porzingis laisse envisager une éclosion dans quelques années.

 

Contrarié par les propos de Carmelo, Phil Jackson n’hésite pas à remettre les points sur les i. Il est le maître à bord mais compte sur Melo :

Tout d’abord, Carmelo est toujours en tête de nos favoris et bien entendu le leader de l’équipe. Mais la seconde chose la plus importante est ce que l’on fait pour cette franchise.

 

  • Des nouveaux Knickerbockers de devoir

 

Nul ne peut douter que le visage des Knicks version 2015-16 sera nettement plus sexy sur le terrain. Les pronostiqueurs devront certainement revoir à la hausse la cote de New York qui est estimée à 201 pour 1.

 

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État des lieux. Outre le départ du prometteur Tim Hardaway Jr aux Hawks et d’Andrea Bargnani aux Nets (information fraîche, nous ne connaissons pas encore les termes du contrat), New York recrute des joueurs de devoir, des joueurs capables de correspondre à l’attaque en triangle du Zen Master.

 

Arron Afflalo et Alexey Shved pour la ligne arrière, Robin Lopez et Derrick Williams à l’intérieur. L’équilibre paraît juste et le coup de balai du staff de New York était essentiel.

 

Afflalo a réalisé une bonne saison avec les Nuggets puis les Trail Blazers. L’arrière a tourné à 13,3 points et 3,2 rebonds. Un back-up parfait pour Carmelo Anthony. Quant à Shved, il a apporté 10,3 points et 2,5 passes décisives aux Rockets. Une bonne pioche.

 

Mais le grand pas en avant pour New York reste le double recrutement de joueurs besogneux. Et c’est bien ce qu’il manquait au roster des Knicks lors de cette saison de l’horreur. En provenance de l’Oregon (Portland), Lopez possède un profil solide. 9,6 points et 6,7 rebonds avec les Blazers, Lopez va réaliser le travail de l’ombre derrière les coups d’éclats de Melo. Autre choix justifié, la venue de Williams des Kings de Sacramento. Outre ses nombreuses apparitions dans les Top 10, Williams est un gros dunkeur avec un physique d’athlète, auteur de 8,3 points et 2,7 rebonds en seulement 19,8 minutes de temps de jeu avec la franchise californienne. Il devrait pourvoir apporter de l’énergie en sortie de banc.

 

  • Un Melo heureux en 2016 ?

 

Suite à une blessure au genou redondante, Carmelo Anthony a dû écourté sa saison après le All Star Break. Les Knicks aux aboies, avec ou sans Melo, il n’y aurait pas eu de Playoffs. On s’attend donc à voir un Carmelo Anthony tout feux tout flamme avec les Knicks en Octobre prochain. À 30 ans, Melo ne veut plus attendre et sa quête du titre NBA doit être imminente.

 

Les récents chamboulements de l’effectif devraient aider à la métamorphose Knicks mais ils ne seront pas suffisants pour venir titiller des grosses pointures telles que les Cavaliers ou les Bulls à l’Est. Malheureusement, New York n’en a pas terminé. Une reconstruction d’équipe est un travail de longue haleine.

 

Cependant, la saison 2015-2016 devrait sans aucun doute permettre de voir des Knicks sous un jour meilleur, peut-être même capable d’accrocher un ticket en Playoffs. Dans tous les cas, qu’on se le dise, Big Apple ne peut pas faire pire que la saison écoulée.