Dallas Mavericks saison 2013-2014

Dallas Mavericks saison 2013-2014

  • La saison 2012-2013

Longtemps les Mavericks ont cru pouvoir accrocher les Playoffs dans cette saison 2012/2013. Il aura manqué quatre victoires aux coéquipiers de Dirk Nowitzki pour atteindre la post-season. Et peut-être même moins si on considère que les joueurs du propriétaire Mark Cuban ont laissé filer une fois l'affaire était entendue. Finalement, les Texans ont trainé comme un boulet l’absence de leur franchise player pendant toute la première moitié de saison. Revenu la veille de Noël, Dirk Nowitzki a été le cadeau attendu et  s'est bien battu. En vain. Sans cela, les Mavs seraient allés en Playoffs. Les Lakers, 8e et derniers qualifiés, peuvent remercier le géant allemand.

 

A la mi-saison, Dallas était à 18 victoires pour 24 défaites pour 23 succès et 17 revers dans la dernière ligne droite. Un bilan qui aurait du placer les Mavericks autour du sixième spot. Plus en adéquation avec un effectif très complet et un banc plus que solide. Malheureusement Rick Carlisle n’aura pas réussi à emmener la franchise texanne en Play-offs pour la première fois depuis la saison 1999/2000. Deux ans après le titre NBA, le réveil est difficile. Au-delà de la blessure de Nowitzki, Dallas a sans douté payé sa lenteur à se créer un collectif. Avec les solistes qu’étaient OJ Mayo ou Vince Carter et un poste de meneur défaillant (Collison puis Fisher), la tâche était très compliquée. Le retour de Dirk Nowitzki remettra l’église au centre du village mais un autre problème pointe alors le bout de son nez : la défense à l’intérieur. Aux côtés d’un Nowitzki pas réputé dans ce domaine, les vieillissants Chris Kaman et Elton Brand ont pris la marée toute la saison. Avec une entame ratée, il aurait fallu une défense de fer pour que la course poursuite ne se termine en happy end.

  • Bilan chiffré 2012/2013

Bilan : 41 victoires-41 défaites

Meilleur marqueur : Dirk Nowitzki  (17,3 points)

Meilleur rebondeur : Shawn Marion (7,8 rebonds)

Meilleur passeur : Darren Collison (5,1 passes)

Meilleur intercepteur : Darren Collison (1,2 interceptions)

Meilleur contreur : Elton Brand (1,3 contres)

  • L’effectif

Meneurs : José Calderon, Devin Harris, Gal Mekel, Shane Larkin

Arrières : Monta Ellis, Vince Carter, Wayne Ellington, Rick Ledo

Ailiers: Shawn Marion, Jae Crowder

Ailiers-forts: Dirk Nowitzki, Brandan Wright

Pivots : Samuel Dalembert, Dejuan Blair, Bernard James,

  • Le cinq majeur

  • Le banc

Le banc de Dallas sera une nouvelle fois l’un de ses atouts cette saison. Avec Devin Harris, Vince Carter ou encore Dejuan Blair et Jae Crowder, Rick Carlisle a de quoi redonner un coup de fouet à son attaque si besoin est. Pour Devin Harris, il s’agira de compléter un José Calderon plus gestionnaire. Le joueur formé à Wisconsin revient dans la franchise où il a débuté en 2004 (drafté par les Wizards) avant d’être tradé à New Jersey trois ans plus tard. Revanchard Harris ? La concurrence à la mène devrait faire rage et celui qui sortira du banc aura à coeur de tout donner. 

 

Vince Carter devrait une nouvelle fois être amené à jouer le sixième homme de luxe sur les postes 2 et 3. Avec Jae Crowder ou encore Wayne Ellington, Dallas n’a pas à s’en faire sur les postes extérieurs. L'ancien de Cleveland et de Memphis apportera son adresse longue distance et peut être la bonne pioche de Dallas cette année.

 

Une nouvelle fois c’est plutôt le secteur intérieur qui inquiète. Dejuan Blair est un formidable attaquant mais sa défense est plus que moyenne et on sait que ses genoux peuvent lui poser problème. Brandon Wright ne passe pas non plus pour un spécialiste du rebond et de la défense. Avec les départs de Kaman et Brand, Dallas a rajeuni sa raquette mais pas sûr qu’il n’ait gagné au change.

  • Les plus

Dirk Nowitzki évidemment. Quand il est en forme, l’Allemand n’a que peu d’égal dans la ligue. Après un été de repos, le « Wunderkind » revient en mission pour remettre Dallas à sa place. Avec les arrivées de José Calderon et Monta Ellis, les Mavs se sont offert une traction arrière de choix. Si la mayonnaise prend, l’alliage entre les deux hommes peut fait très mal, d’autant plus qu’ils sont tous les deux dotés d’un shoot solide et ils pourraient en profiter sur les prises à deux autour de Nowitzki.

 

L’intensité devrait être un autre atout dans la manche de Rick Carlisle. Avec un banc aussi complet, notamment à l’arrière, son équipe sera capable de courir beaucoup et très longtemps. Avec des adeptes de la contre-attaque tels qu’Ellis, Marion, Harris ou même Calderon, Dallas cherchera à inscrire le plus de points faciles possibles. Mais pour cela il faudra contrôler le rebond. Sur ce point, l’arrivée de Samuel Dalembert devrait résoudre quelques maux de crânes de Carlisle.

 

Dallas sera une équipe d'expérience cette saison. Nowitzki, Carter, Dalembert, Marion, Ellis, Calderon sont tous dans la ligue depuis de nombreuses années. Dans les confrontations directes face à des équipes plus jeunes, cette expérience peut faire la différence. 

  • Les moins

C’est une nouvelle fois l’équilibre de l’équipe qui devrait poser problème à Dallas cette saison. Si l’équipe défend bien et qu’elle peut courir, elle sera dangereuse mais si elle doit aller au bout des 24 secondes et que l’adresse n’est pas au rendez-vous, ce n’est ni la défense, ni le rebond qui feront gagner Dallas. Nowitzki n’a jamais été un grand rebondeur et l’arrivée de Dalembert ne solutionnera pas tous les problèmes. Attendu dans un rôle à la Tyson Chandler, l’Haïtien est une pale copie du pivot des Knicks. S’il était amené à prendre des fautes, qui pourrait remplir ce rôle derrière lui ? Personne.

 

L’autre point faible des Mavs réside dans un de ses atouts. Comment partager la balle entre Calderon et Ellis ou encore entre Harris et Carter ? Tous ces joueurs ont besoin d’avoir la maîtrise de la « gonfle » pour créer. Calderon pour l’équipe, les autres plus pour créer leur propre shoot. Comment Carlisle va distribuer les rôles ? Quand l’Espagnol a la balle en main, il est capable de faire de belles choses (7,2 passes en carrière) alors qu’Ellis a tendance à vampiriser le jeu de son équipe. Avec l’effectif complet qu’est celui de Dallas, l’ancien Buck n’aura pas autant la balle entre les mains. Comment s’adaptera-t-il ?

  • L’avis de la rédaction

De la santé et l’état de forme de Dirk Nowitzki dépend énormément la saison des Mavericks. Si l’effectif semble avoir été amélioré par rapport àl’année dernière, Dallas ne pourra rien faire sans un Nowitzki au sommet de son art. Si l’alchimie se créée entre tous les nouveaux arrivants, Dallas a de quoi faire peur, même dans une conférence ouest effrayante. Avec un investissement défensif constant de chacun, Rick Carlisle pourra pianoter sur son banc pour garder l’intensité à un haut niveau. Dans ce cas-là, Dallas est un bel outsider à l’ouest. Mais si, les solistes (Ellis, Carter et Harris notamment) jouent seulement leur partitition, la saison peut virer au cauchemar. Néanmoins avec un effectif aussi complet, et malgré la faiblesse du jeu intérieur, Dallas ne devrait pas manquer les Play-offs une seconde fois consécutive et peut même jouer le Top 6.

  • Bilan prévisionnel

47 victoires-35 défaites