Les Sixers sont en train de devenir la pire équipe des années 2010. Cela a commencé lors de l'été 2012, où Andre Iguodala, Jrue Holiday ont quitté le navire de Philly, additionné à une draft complètement loupé et un transfert d'Andrew Bynum qui n'a rien donné (saison blanche pour l'intérieur).
A cette époque, et encore l'année dernière, Charles Barkley, grande figure sans bague des Sixers et des Suns, avait vivement critiqué la tactique des Sixers de tout faire pour s'armer d'une jeune équipe talentueuses, même si ces pépites devaient passer une saison blanche à l'infirmerie (Nerlens Noel en 2013, Joel Embiid cette saison).
Le tanking est insupportable pour tous les fans de NBA, ou encore pour la grande majorité des propriétaires, des General Managers ou encore de la direction NBA qui ne veut pas voir la vérité en face. Alors que les 76ers n'ont toujours pas eu de victoire après 16 rencontres, voilà que le Chuck tient à saluer le travail actuel de son ancienne équipe, comme le rapporte le Sporting News :
"En fait, j'aime ce qu'ils sont en train de faire. Ils ont un avenir brillant. Ils ont le rookie de l’année, ils ont Nerlens Noel qui est de retour et je pense qu’il sera un bon joueur. Il se dise, "je ne fais pas jouer Joel Embiid cette année et je pars en quête d’un lottery pick pour l’année prochaine. Comme ça, j’ai quatre jeunes qui vont progresser. J’ai un meneur, un ailier, un pivot qui tient la route. Ils espèrent devenir dans les trois ou quatre ans ce que Oklahoma City est aujourd’hui."
Dans la nullité affligeante des Sixers, Chuck voit déjà l'avenir en grand pour les Sixers, en somme, il cautionne le tanking a outrance des 76ers, une technique totalement assumé par la franchise de Philly, à tel point que la réforme de la draft n'est pas passé. En effet, une telle réforme, avec une meilleure répartition des chances, allaient rapidement compromettre le projet à long terme des Sixers.
D'un autre côté, une telle recherche de jeunesse talentueuse pourrait aussi avoir des effets néfastes sur l'économie des Sixers qui peinent à remplir leur salle, comme ce fût le cas lorsque les Nets ont enregistré le pire début de saison avec un 0-18. Mais ce que l'on doit retenir de la dernière sortie du Chuck, c'est que le sérieux de son propos ne tient qu'à la popularité de son nom.