C'est arrivé aujourd'hui : T-Mac, tueur de cerfs

C'est arrivé aujourd'hui : T-Mac, tueur de cerfs

En cette année 2003, McGrady est sur un nuage... Fraîchement débarqué des Raptors, le cousin de Vince Carter affole les compteurs de la NBA depuis maintenant une saison sous le maillot du Magic d'Orlando. Nobody can stop him ! T-Mac empocha sa première sélection pour le match des étoiles l'année précédente et confirme qu'il est bel et bien l'un des tous meilleurs joueurs à son poste en cette année 2003.

Avant d'affronter les Bucks en ce 5 mars 2003, T-Mac a déjà réalisé plusieurs cartons offensifs avec pas moins de sept matchs à 40 points où plus dont notamment une pointe à 52 face aux Bulls de Chicago le mois précédent au cours duquel il joua 14 matchs pour une moyenne de 30,9 points. Autant dire que début mars, McGrady est chaud comme la braise

 

  • Joueur de playground

 

Gary Payton, admiratif, souligna la performance de T-Mac en expliquant qu'il avait tout simplement eu l'impression que l'arrière longiligne du Magic avait joué comme s'il était sur un playground. Les propos de Doc Rivers rejoignent ceux du Glove puisqu'il déclara au sortir de cette rencontre :

 

"Inutile de parler ou de demander des systèmes. Il suffisait d'être en dehors de son chemin et de lui laisser de l'espace."

 

Les images sont extrêmement révélatrices ! Le ballon lui appartient et même la remontée de balle. Armstrong ne se complique pas la vie et laisse le jeune arrière gérer les choses à sa façon. Desmond Mason ou Tim Thomas souffrent et ne trouvent pas de solutions face à la capacité de T-Mac à pouvoir shooter de n'importe où ! Face à son défenseur, derrière l'arc, en pénétration... Comment défendre face à un joueur dans une telle forme et avec un tel arsenal offensif ?

 

  • Tueur de cerfs

 

Orlando remporte ce match 111-99 et McGrady enchaîne une 32ème rencontre de rang à vingt points ou plus. Ce qui perturbe dans sa façon de procéder réside dans la manière dont il entreprend de shooter. En effet, il dégage une telle facilité, une telle aisance alors que la distance et les conditions dans lesquelles il tente ses shoots sont loin d'être évidentes.



Il essaye d'ailleurs de dépasser une nouvelle fois la barre des 50 points en fin de match, mais sans succès. Doc Rivers a pourtant cédé aux caprices de son joueur en le laissant jusqu'à la dernière minute du match sur le terrain alors que le score était largement en faveur du Magic. La foule prononce à de nombreuses reprises le célèbre "MVP, MVP, MVP..." mais c'est finalement Tim Ducan qui remportera ce titre en fin de saison.



T-Mac conclut la rencontre avec 48 points alors qu'il avait déjà cartonné ces pauvres Bucks avec 47 points à deux reprises lors des deux précédentes rencontres totalisant une adresse de 60 % derrière l'arc... C'est sans surprise qu'il termina meilleur marqueur de la saison avec une moyenne de 32,1 points par match et qu'il fut par la même occasion nommé dans la All-NBA First Team en compagnie de Kobe, Jason Kidd, Tim Duncan et Shaq.



Durant cette saison, il brisa plusieurs record de franchise avec le plus grand nombre de points inscrits en un quart-temps (25) et le plus grand nombre de points inscrits en une mi-temps (37). Il accomplit, pour finir, la plus grosse performance offensive de la franchise en playoffs avec 46 points lors du match 2 du permier tour face aux Pistons. C'est aussi durant cette saison qu'il illumina le All-Star Game avec ça !