Building City : Philadelphie 76ers

Building City : Philadelphie 76ers

Philadelphie Sixers - Markelle Fultz - Ben Simmons - Joël Embiid
Crédit photo : Bleacher Report

En NBA, quand une franchise va mal, ce n’est jamais pour bien longtemps. On coule, on touche le fond, on ramasse quelques picks et on remonte à la surface. À moins que…

Philadelphie galère depuis 4 ans et enchaine les tops Picks de Draft pour tenter de se relancer. En 2013, les Sixers s’offrent l’ex-pensionnaire de Kentucky Nerlens Noël, dans un échange avec Jrue Holiday. Première tuile, une opération des ligaments croisés, et une première saison à l’infirmerie pour l’ancien Wildcats. Bilan catastrophique pour Philly (19 victoires pour 63 défaites). En lot de consolation, ils obtiennent le 3ème choix à la Draft 2014 et sélectionnent Joël Embiid. Blessé au pied, le géant camerounais manquera ses deux premières saisons NBA. Les saisons noires s’enchainent pour les Sixers mais ils obtiennent le premier choix en 2016. Ils sélectionnent le prodige de LSU, Ben Simmons. On y croit, le jeune australien passe l’été sans blessure mais il ne dérogera finalement pas à la règle. Fracture du pied en septembre, il ne jouera pas de la saison…

 

Ils obtiennent de nouveau le premier choix en 2017 et sélectionnent le meneur Markelle Fultz. L’ancien joueur de Washington montre de belles choses en Summer league mais terminera quand même avec une belle entorse de la cheville sans grande gravité. Le Pick #1 de la dernière draft occupera bien la mène la saison prochaine ce qui décalerai Ben Simmons (d'abord annoncé meneur de jeu) à l'aile. Bien que Ben Simmons continue de se voir comme un meneur de jeu, avec Fultz dans l'effectif et une taille annoncé à près de 2.13m, les chances de le voir évoluer à ce poste semblent compromises.

 

Après des années de poisses et de tanking à outrances, Philly pourrait bien jouer les premiers rôles à l’Est dès la saison prochaine. On ne parle surement pas de bague immédiate, mais les Playoffs sont largement envisageables si on regarde les rosters de la Conférence Est, et le talent des Sixers. J.J. Redick a rejoint la jeunesse de Philadelphie pour un an et $23 millions. L'ancien shooter californien est impatient de jouer pour Brett Brown et il espère bien prolonger l'aventure d'avantage qu'une petite année. Redick est interessé par le long terme et par le travail qu'il y a à effectuer auprès des jeunes joueurs, en particulier The Process

 

J'espère que c'est un truc sur le long terme et que je pourrais terminer ma carrière en tant que Sixer. Je pense vraiment que c'est une équipe qui, au cours des 3 ou 4 prochaines années, deviendra la meilleur équipe de l'Est.

 

Un cinq de départ, Markelle Fultz, J.J. Redick, Ben Simmons, Dario Saric et Joël Embiid pourrait faire pas mal de dégâts, surtout dans une conférence aussi ouverte que la conférence Est. J.J. Redick aura pour mission de partager son expérience dans le vestiaire, parce que oui, l’expérience est la seule chose qu’il manque à cette équipe pour faire trembler les poids lourds.