Brett Brown avait été l'assistant de l'emblématique et déjà légendaire Gregg Popovich, avant de devenir le coach le plus catastrophique depuis qu'il est à la direction des 76ers qui n'ont marqué l'histoire que par leur médiocrité depuis deux ans.
Brown a été montré du doigt, tout comme la direction des 76ers qui a choisi d'investir dans l'avenir des jeunes prometteurs et qui peinent à arriver physiquement prêt dès leur draft. Le jeu balbutiant de Philly, le manque de charisme d'un leadership qui ne se dessine pas, le manque de tactiques, tout le travail de Brown est remis en question. Gregg Popovich, loin de tomber dans ce wagon de la nullité et de la critique stratégique, tente de soutenir son ancien assistant :
"Je n'ai aucune idée de ce que je dois penser des Sixers. Je ne les ai pas vus. Mon job est de coacher mon équipe."
"Evidemment, je sais qu'il était à 0-16. Je ne souhaite cela à personne. Continuer d'avance jour après jour, c'est dur dans ces conditions. Mais si quelqu'un devait affronter une telle situation, c'était bien lui. C'est 'homme le plus positif et le plus combattant que je connaisse. Il va continuer à se lever chaque matin, et faire ce qu'il faut pour construire un programme solide."
Mais le plus curieux, c'est quand les deux hommes se rencontrent, Brown ne va pas chercher du réconfort ou des conseils, mais il explique à Gregg Popovich himself, pourquoi son équipe ne va pas si bien. Il faut dire qu'avec 19 victoires la saison passée, une cette année, et une série de 26 défaites de rang la saison passée, Brown est passé expert dans l'art de perdre et comment s'y prendre :
"Nous sommes allés marcher avec Brett. Il m'a dit que ce que "nous faisions n'était pas bon." Perdre est difficile pour n'importe qui. Si nous perdons deux fois de rang, je pense à la façon de construire et de redonner confiance. Les athlètes sont des êtres intéressants à ce niveau. Vous devez vous assurez de tout remettre en ordre. Ce que vivent les Sixers, c'est inimaginable."
Les Sixers sont décidément dans un autre monde.