Tous les membres des Clippers ne se sont pas prononcés sur le cas où Donald Sterling maintiendrait sa position à savoir de ne pas payer d'amende et de ne pas lâcher sa franchise.
Certains joueurs ne seront plus sous contrat avec la franchise californienne d'ici quelques semaines, mais les cadres ont déjà fait savoir qu'ils ne resteraient pas à LAC si Sterling reste le propriétaire des Clippers. Doc Rivers avait déjà évoqué ce cas au moment où l'affaire a éclaté. Chris Paul avait suivi, et même LeBron James a menacé de ne pas jouer de la saison si un propriétaire comme Sterling était encore présent en NBA.
Attristé par cette affaire, Blake Griffin s'est également exprimé sur son avenir avec les clippers dans ESPN :
"Je ne veux pas anticiper les choses sur ce que je vais faire. Si les choses ne bougent pas, je prendrai ma décision. Ce n'est pas quelques chose d'idéal. Personnellement, je ne connais pas les positions de chacun. J'entends ici ou là que tous feront la même, mais je ne sais ce qui est vrai ou non. Cela appartient à la ligue et je ne pense pas que c'est une situation idéale pour, de commencer la prochaine saison dans un tel environnement."
"Plus cela va durer, plus cela sera compliqué. Personnellement, je pense que tout est possible et que cela pourrait arriver très vite. Je pense que les gars ont besoin de prendre rapidement leurs décisions. Je ne pense pas que les gens veuillent que cela traîne, sauf peut-être une ou deux personnes. Certes il faut être patient dans ce long processus en cours, mais la situation demande une réponse rapide et je ne veux plus répondre à ce genre de question."
S'il y a eu des lock-out à plusieurs reprises en NBA, le scandale Sterling pourrait donner lieu une nouvelle forme de grève qui ne concernerait qu'une seule franchise. Les Clippers ont eu dû mal à sortir de l'anonymat et du ridicule par rapport à son voisin aux seize titres NBA. Depuis quelques saisons, les Clippers font figure de prétendants, mais tout cela pourrait rapidement s'éteindre, car Sterling n'a pas l'intention de lâcher sa franchise et pour le moment, la justice lui donne raison. Rappelons que les écoutes téléphoniques, enregistrées par son ancienne maîtresse, ne sont pas recevables devant une tribunal.