Toronto surpris, Houston étouffé, Dallas humilié

Toronto confirme sa peur chronique de gagner une rencontre en playoffs alors que nous avons assisté à deux démonstrations dans les duels opposant les équipes de la Conférence Ouest !

Encore une tournée en enfer pour les Raptors ? Cela démarre mal pour l'équipe canadienne, qui, après sa formidable saison, arrive en playoffs avec le statut de poil à gratter pour les Cavaliers. Malheureusement, ils n'arrivent pas à reproduire leurs performances de saison régulière en playoffs et s'inclinent dès leur premier match contre les Pacers, emmenés par un extraordinaire Paul George, qui, pour son retour en playoffs inscrit 33 points. Grâce à cette victoire, les Pacers récupèrent déjà l'avantage du terrain. C'est Jonas Valanciunas, l'intérieur de Toronto, en inscrivant 8 points et captant 9 rebonds dès le premier quart-temps, qui met pourtant les siens vers le droit chemin d'entrée de match malgré la faillite de ses leaders, autant DeMar DeRozan et Kyle Lowry. En sortant très vite Ian Mahinmi du match, victime de trop rapides fautes techniques, il dégage le maillon fort du secteur intérieur des Pacers. Pour autant, en deuxième quart-temps, les Raptors accumulent les maladresses et les leaders ne sont toujours pas au rendez-vous, contrairement à la second unit, obligée de rattraper les errements de leurs franchise players, notamme Corey Joseph. Le match est laborieux, mais à la mi-temps les Raptors mènent de deux points. La tension règne dans la salle canadienne. Cela se confirme rapidement dans le troisième quart-temps, moment choisi par Paul George pour commencer à émerger dans un match particulièrement accroché, il inscrit 17 points dans la période pour que son équipe puisse prendre l'avantage à l'aube de l'ultime manche d'un match défensif au possible. Durant le dernier quart-temps, la tendance est largement en faveur d'Indiana qui profite de l'énorme faillite du duo Kyle Lowry (11 points à 3/13 aux tirs, 7 passes et 6 balles perdues) et DeMar DeRozan (14 points à 5/19). Paul George continue le show alors que les remplaçants des Raptors tentent désespérément de l'arrêter. Les Pacers font tomber leurs adversaires. C'est les espoirs de toute une saison qui sont mis à mal par l'équipe de Franck Vogel. S'appuyant sur ses forces, Indiana peuvent amener les Raptors sur un terrain glissant. Pour confirmer cette première victoire, il faudra tenter de mieux gérer le cas Jonas Valanciunas, auteur d'une partie solide en compilant 12 points et 19 rebonds. Corey Joseph inscrit 18 points pour Toronto. Côté Pacers, Monta Ellis inscrit 15 points alors que Myles Turner, bien que limité par les fautes, réalise une partie solide avec 10 points, 5 rebonds et 5 passes.

 

Il n'y a pas eu de suspense dans la confrontation entre la meilleure équipe de la ligue, les Golden State Warriors, aux Houston Rockets. En choisissant de titulariser Corey Brewer, le coach des texans a plombé son équipe. Houston n'a jamais pu lutter contre la force de frappe des Warriors. C'est avant tout défensivement que les joueurs de la Baie ont construit une large victoire. Le premier quart-temps est une véritable démonstration de basket. Un jeu offensif léché avec des courses multiples accompagné d'une défense de fer, ne laissant pas respirer un James Harden particulièrement bien contenu. Le fameux barbu n'a pas tenté le moindre lancer-franc de la partie, lui qui tourne habituellement à une dizaine de points marqués dans ce secteur du jeu par match. Aucun joueur des Rockets ne parvient à s'opposer à la furia de Golden State. La messe est dite dès la fin du premier quart-temps avec un score de 33 à 15...  Dans le deuxième quart-temps, Stephen Curry se fait une entorse à la cheville, mais comptabilisait déjà 24 points tandis que Klay Thompson, dont on ne soulignera jamais assez son jeu ultra-complet, éteint complétement James Harden. Le meilleur joueur des Rockets termine la première mi-temps avec seulement 4 points inscrits et en laissant cette désagréable impression que, sans lui, les Rockets pourraient être meilleurs. Le score à la mi-temps est de 60 à 33. Stephen Curry tente de rentrer à nouveau sur le  terrain mais la douleur a vite raison de lui. Malgré une petite tentative de révolte de lapart de Houston, le match était perdu bien plus tôt. Toutefois, en l'absence du futur double MVP de la saison régulière, le jeu des Warriors change de manière drastique, il est plus poussif, moins surprenant. Dans la dernière période, les joueurs de Golden State remettent un coup sur l'accélérateur pour prendre définitivement le large et laissait les remplaçants terminer le travail. Le score final est sans appel :104 à 78. Les Rockets n'ont rien montré tandis que leurs adversaires du soir, qui espèrent que la blessure de leur maestro n'est pas trop grave, ont déroulé leur basket. C'est notamment Draymond Green avec 12 points, 10 rebonds et 4 passes, bien accompagné de Stephen Curry, auteur de 24 points et Klay Thompson (16 points), qui ont amené les leurs vers la victoire. En face, seul Dwight Howard tente de lutter avec 14 points et 11 rebonds, il est bien suppléé par Clint Capela et ses 3 points et 12 rebonds tandis que James Harden n'a jamais pesé sur la rencontre avec 17 points, à 7/19 aux tirs et 6 balles perdues.

 

Que ce fut dur pour les Atlanta Hawks ! Alors qu'ils ont dominé la première mi-temps de main de maître, ils ont vu les Celtics échouer à un point à la fin d'une rencontre passionnante, terminée sur le score de 101 à 100. On savait que le match serait compliqué pour une équipe de Boston intriguante, mais au secteur intérieur limité par rapport à celui d'Atlanta. Rapidement, dès le premier quart-temps, l'écart monte. C'est la défense de Jeff Teague sur Isaiah Thomas qui bloque la circulation de balle des siens... Le jeu offensif des Celtics est trop prévisible tandis que les Hawks se reposent sur Al Horford pour appuyer sur le gros point faible de Boston. L'écart dépasse rapidement les dix points dans le premier quart-temps. Kent Bazemore est l"homme des Hawks dans cette première mi-temps (avec Al Horford), les spectateurs se demandent où on pu bien passer les systèmes offensifs léchés de Brad Stephens, ses joueurs ne se trouvent pas sur le terrain et la réussite est absente. Une première période cataclysmique qui verra un écart de 17 points alors que les Hawks archi-dominent cette rencontre. Pour autant, le match va changer de main durant la deuxième mi-temps. Sous l'impulsion d'un Isaiah Thomas retrouvé, les Celtics accélèrent le rythme en attaque et mettent de très bonnes pressions défensives pour revenir peu à peu dans la partie. Sur un shoot à longue distance, le meneur de poche ramène les siens à seulement six points dans le troisième quart-temps. A l'entame du dernier quart-temps, Atlanta ne mène que de sept points pour un match totalement relancé. Sous l'impulsion d'un Marcus Smart en feu à l'entame de l'ultime manche, Boston va passer devant les Hawks pour la première fois du match... Moment choisi par Avery Bradley pour se claquer. Instant qui modifiera le momentum de la rencontre. Le joueur, pitbull défensif de son état, doit sortir, aidé par des équipiers à six minutes du terme de la rencontre. Alors que le score est de 88 partout, le money time peut débuter. Jeff Teague sort de sa boîte au bon moment et mène son équipe vers la victoire en alternant entre les paniers et les passes décisives pour son secteur intérieur. Malgré toute leur bonne volonté, les Celtics vont échouer à seulement un point. Leur deuxième mi-temps est particulièrement porteuse d'espoir alors que la première est totalement à oublir. Il faudra notamment suivre avec attention l'évolution de la blessure de Avery Bradley, élément déterminant de l'équipe de Boston. Côté Hawks, quatre joueurs du cinq majeur terminent en double-figure. Mention spéciale à Al Horford avec ses 24 points et 12 rebonds, et Jeff Teague, que l'on attendait gêné par la défense des Celtics, qui cumule 23 points et 12 passes. En sortie de banc Mike Scott ajoute 14 points. Isaiah Thomas termine avec 27 points et 8 passes pour Boston alors qu'Avery Bradley en avait déjà inscrit 16 avant sa sortie prématurée. Sur le banc, Marcus Smart a ajouté 15 points tandis qu'Evan Turner termine avec 10 points, 8 rebonds et 5 passes.

 

Dans la rencontre Thunder vs Mavericks, il n'y a pas eu de match tant la domination des joueurs de Billy Donovan a été totale dans cette rencontre dont le score 108 à 70 reflète la domination d'OKC. Une rencontre à vite digérer pour des Mavs humiliés. Au bout de quatre minutes, le score est de 15 à 2 en faveur du Thunder. Dans ce duel générationnel, les Mavs n'ont rien montré, que ce soit en attaque, où la circulation de balle est inexistante, voire déprimanque, qu'en défense, où aucune intensité ne permet d'arrêter la machine que constitue le Thunder. Ces derniers ont montré, à l'inverse, que contre quelques équipes, ils sont capables d'imposer une pression défensive de tous les instants tout en appliquant des systèmes offensifs léchés. Dans le deuxième quart-temps, le score grimpe très vite. A la pause, le score est de 59 à 33. On sent une équipe des Mavs peu concernée... Et le calvaire va continuer et l'écart sera de 42 points à l'entame du dernier quart-temps... Les remplaçants ont tout le temps de se défouler les jambes dans une fin de match qui n'aura strictement aucun impact sur le résultat final. Comme d'habitude, Russell Westbrook (24 points, 11 passes et 5 rebonds) et Kevin Durant mènent les leurs vers la victoire. Ils sont bien accompagnés par le besogneux Serge Ibaka et ses 17 points et 9 rebonds tandis qu'Enes Kanter ajoute 16 points et 13 rebonds en sortie de banc... Rares sont les satisfaction côté Mavs... On peut en compter une seule : Dirk Nowitzki et ses 18 points... Aucun autre joueur des Mavericks n'a terminé en double-figure.