Qui es-tu Fred Hoiberg ?

Le mercredi, Sunkidd vous propose sa chronique. Entre analyses, coups de gueule, trois sujets, trois tons parce que le mercredi, c'est permis. Voici le Sea Sex and Sunkidd.

 

 

Quelle ressemblance !!! Incroyable !!!

 

 

 

Festus Ezeli n'est pas arrivé en NBA la fleur au fusil. Drafté en 2012 au choix 30 à sa sortie de Vanderbilt, il voit sa progression ralentir par les blessures. A Golden State, il n'est d'ailleurs longtemps qu'un joueur de toute fin de banc. On lui préfère en effet ses contemporains Harrisson Barnes et Draymond Green. Pourtant, le remplaçant d'Andrew Bogut joue actuellement le meilleur basket de sa jeune carrière. Ainsi, pendant la saison régulière, en avril, il tourne à 7 points avec un 62% aux shoots, 4 rebonds et 1 block par rencontre en 12,3 minutes de jeu. Profitant de la blessure de Marreese Speights, Ezeli a d'ailleurs et ensuite impressionné contre les Rockets pourtant riches au niveau de leur front-court. Ainsi, pendant la série, il compile des stats intéressantes de 6,8 points avec 60% de réussite aux shoots, 6 rebonds tout en étant quasi-parfait en défense (son gros point fort). Alors Timofey Movgov et Tristan Thompson n'ont qu'à bien se tenir... Ezeli sait d'ailleurs mieux que quiconque qu'il devra contenir ce dernier :

Thompson représente la plus grosse menace intérieure des Cavs sur le plan offensif. Il apporte beaucoup d'énergie à son équipe, et je me sens prêt pour l'affronter.

Andrew Bogut et Draymond Green, sous le poids des fautes, peuvent laisser de l'espace temps à Ezeli qui passe à présent devant David Lee dans la rotation puisqu'il a défendu avec succès sur des joueurs comme Omer Asik, Marc Gasol ou Dwight Howard plus tôt en playoffs. Comme d'autres dans ces NBA Finals, Ezeli est passé de l'enfer du banc à la lumière des parquets. Et, nul doute que pour lui, le plus difficile est passé. Toutefois, Ezeli, Nigérian d'origine ne songe qu'à une chose actuellement : gagner ! Ce n'est qu' alors que sa mue de vilain petit canard à cygne magistral ne sera définitivement effective.

 

 

Hier, Fred Hoiberg  est devenu officiellement le 19ème coach de l'histoire des Bulls. De l'Iowa à l'Illinois, voici grâce à quelques repères chronologiques une rapide présentation de celui qui doit transformer la figure de la franchise aux cornes.

 

1991: Hoiberg compile 38 points de moyenne avec son lycée et choisi Iowa State plutôt qu' Arizona ou Stanford pour entamer un cursus universitaire. Il reçoit également une bourse de Nebraska pour du Foot US...

 

 

1992-1995: Hoiberg achève son cursus à Iowa State.  Il compile 19,9 points de moyenne lors de son année junior. Populaire, il est surnommé  "The Mayor" (le meilleur) à Ames la ville locale d'autant qu'il joue au foot US aussi. En senior, il joue pour Tim Floyd et Gar Forman qui est l'actuel General Manager des Bulls.

 

1995-1999: En 139 rencontres, Hoiberg  tourne à 4 points de moyenne avec les Indiana Pacers.

 

1999-2003: Hoiberg signe pour les Bulls où il retrouve Floyd. Lors de sa première saison, il compile 9 points, 2,7 assists et 1,3 steals par rencontre. Puis, Hoiberg disparait des rotations sous Bill Cartwright.

 

 

2003-05: Signé par les Timberwolves, il retrouve une seconde jeunesse en tournant à 46% à 3 points en 155 rencontres. Il mène même la NBA au pourcentage de réussite à 3 points  (48,3%) en 2005.

 

2005: Devant faire face à des problèmes cardiaques il met fin à sa carrière de joueur.

 

2006:  Hoiberg devient Assistant General Manager pour Minnesota. Il participe à drafter  Kevin Love, Nikola Pekovic et Ricky Rubio.

 

2010: Retour à la maison pour Hoiberg qui devient head coach des Iowa State Cyclones. L'équipe n'a plus connu une saison positive depuis 2005, ni participé à la March Madness depuis 2001. L'équipe rompt la glace (16-16) dès sa première saison !

 

2013-14 : les Cyclones achèvent leur saison sur un bilan record  pour l'université de 28-8.

 

2015: Hoiberg est officiellement nommé coach des Bulls .

 

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Sans transition, cette pensée d' Andersen

 

Il n'y a pas de mal à être né dans une basse-cour lorsqu'on sort d'un oeuf de cygne.

 

A la semaine prochaine !