Pablo Prigioni signe aux Clippers

Le meneur argentin vient d'officialiser sa signature avec les Clippers, une équipe qui a plus que jamais complété son banc pour la saison à venir.

En attendant de connaître l'issue du dossier Glen Davis, les Clippers ont clairement mis en avant qu'ils vont tout faire pour aller chercher le titre NBA pour la saison à venir. S'ils ont réussi à convaincre DeAndre Jordan de faire demi-tour, les Californiens se sont dotés d'un des bancs les plus compétitifs du circuit.

 

La base arrière s'arme avec un nouveau back-up de luxe en la personne de Pablo Prigioni. Certes, l'Argentin est loin d'être un joueur capable de progresser vu son âge (38 ans en mai dernier), mais c'est un joueur d'expérience internationale qui a su profiter du peu de temps qu'il a eu sur les parquets NBA pour montrer l'étendu de son efficacité. 

 

L'ancien Knick transféré en cours de saison aux Rockets, conclut sa saison NBA 2014-2015 avec 4,1 points, 2,6 passe et 1,8 rebond en 17 minutes de jeu. Son adaptation au jeu des Rockets a été plus que compliqué, et son impact offensif en a pris un coup. Mais il reste un back-up au poste de meneur très intéressant, capable d'assurer le jeu et en apportant une rigueur défensive qui a séduit Doc Rivers, notamment lors de la demi-finale de Conférence Ouest où l'Argentin avait provoqué trois pertes de balles précieuses dans le Game 7 face aux Clippers. Pour l'Argentin, il ne faisait aucun doute pour lui de rejoindre les Clippers comme on peut le lire dans le Los Angeles Times

Je n'avais en rien imaginer rejoindre une autre équipe ou encore de revenir en Europe. J'ai dit, "je veux rejoindre Los Angeles, je veux jouer ici. C'est l'équipe parfaite.

Prigioni devient donc un deuxième back-up de luxe pour Chris Paul, et sera également un atout d'expérience pour le jeune Austin Rivers qui poursuit sa progression sous les ordres de son paternel. C'est un autre bon coup des Clippers cet été, puisque Prigioni est engagé pour la saison 2015-2016 pour seulement 981 000 dollars, une banalité pour l'autre franchise de Los Angeles.