Les Clippers maudits ?

Après une douloureuse élimination au deuxième tour des Playoffs alors qu'ils menaient 3-1 dans leur série face à Houston, les critiques deviennent de plus en plus tranchantes envers les Clippers et leur avenir. Blake Griffin et Doc Rivers ont été interviewés sur la malédiction qui s'abat sur leur équipe.

Un deuxième tour et puis s'en va. Depuis quatre ans, les observateurs attendent de voir les Clippers passer un cap en Playoffs et si cette année semblait être la bonne, la fin des demi-finales de Conférence ne fut qu'une énorme désillusion. Dans ce contexte, Blake Griffin a été questionné sur cette malédiction qui poursuit les Clippers depuis trois échecs en quatre ans au même stade de la compétition.

 

 

La malédiction des Clippers quand je suis arrivé ici, c'était de voir le premier choix de draft blessé et incapable de jouer (ndlr: lui-même), c'était de ne pas faire les Playoffs, de ne pas atteindre un bilan positif. Personne ne parlait de passer les demi-finales de Conférence. Pas une seule personne n'en parlait, maintenant c'est ce dont tout le monde parle et comme pour les derniers obstacles, on va surmonter celui-ci.

 

 

Après avoir fait une seule apparition en Playoffs (2005-2006) en 14 ans, les Clippers restent sur quatre qualifications consécutives (et trois accès au deuxième tour). Pourtant, l'équipe de Chris Paul et Blake Griffin n'a toujours pas réussi à passer le cap des Finales de Conférence. Chaque année, les attentes ne cessent de croître et les Clippers ne resteront qu'une équipe décevante pour beaucoup tant qu'ils n'atteindront pas le carré final des Playoffs et une place en Finales NBA. Pour Doc Rivers, ces attentes et cette légendaire malédiction de la lose des Clippers sont devraient pousser son équipe à se surpasser.

 

 

On va briser cette malédiction. C'est mon objectif. C'est pour ça que je suis venu ici. Je pensais qu'on avait ce qu'il fallait, l'année dernière aussi... On doit juste continuer à se battre ensemble. Il n'y a pas de mal à être critiqué. Au contraire, cela peut être sain. C'est ce qui doit nous faire avancer. Il y a clairement des gens qui sont déçus, et ils ont raison de l'être, mais ils ne le seront pas plus que nous sommes déçus de nous-mêmes.

 

 

Alors qu'un été charnière attend la deuxième équipe de Los Angeles (DeAndre Jordan agent libre, besoin de consolider le poste 3 et le banc avec un budget très restreint), le Doc va devoir sortir le grand jeu pour enfin briser le fléau de la défaite dans la cité des anges.