Les Lakers peuvent-ils juste croire aux playoffs ?

C'est ce que l'on peut conclure des dernières déclarations de Jordan Clarkson qui font écho à ceux du malheureux Julius Randle, out dès le premier match de la saison NBA 2014-2015.

L'objectif de chaque franchise est normalement très binaire : soit la reconstruction, soit le titre NBA. Les effectifs se gonflent en conséquence pour aller chercher le trophée O'Brien, soit ils se façonnent de sorte de présenter la meilleure équipe à plus ou moins long terme.

 

Du côté des Lakers, le recrutement donne peu d'éléments sur les choix stratégiques de la franchise aux seize bannières. On voit une fois encore que les Angelinos s'arment massivement sur les extérieurs, mais le secteur intérieur manque encore cruellement de profondeur. Pourtant, les Lakers, et notamment sa jeune garde, croient en leur chance pour jouer les playoffs. Pas question de parler de titre bien évidemment, mais le fameux Push est possible comme l'explique Jordan Clarkson pour SiriusXM NBA

 

Nous voulons plus que jamais gagner les matchs et nous espérons bien jouer les playoffs.

 

L'un des grands reproches que l'on peut faire à la direction des Lakers est d'accorder trop d'importance à un Kobe Bryant vieillissant et visiblement fragile physiquement, plutôt que de prendre ses responsabilités en assumant un plan sur le long terme dont le but est de fournir la meilleure équipe d'ici deux ou trois ans. La patience a des limites, surtout quand celle-ci n'est pas clairement énoncée par le front office

 

Néanmoins, les Lakers ont dans leur rang des jeunes joueurs qui ont faim à l'image d'un Julius Randle plus motivé que jamais après son rendez-vous raté la saison passée, on encore le rookie D'Angelo Russell. Jordan Clarkson de son côté, va poursuivre son ascension inattendue et profiter de la confiance de son Head Coach Byron Scott et de l'expérience de Kobe Bryant

 

Kobe est le genre de type pour qui vous vous donnez (...). Si vous travaillez dur et que vous fait tout sur le terrain, il n'y aura pas de problème. Si vous faites l'imbécile, Mad Byron sera là.

 

La saison passée, le 46e choix de la draft 2014 tournait à 11,9 points (45%, 31% à 3 points), 3,5 passes et 3,2 rebonds en 25 minutes de jeu (38 matchs en tant que starter). Le meneur a été honoré la saison dernière en appartenant à la All-Rookie First Team, même cela ne le consola pas de ne pas jouer de post-season comme il l'avait déclaré plus tôt sur ESPN

 

Il avait d'ailleurs expliqué qu'il avait encore beaucoup à prouver et Byron Scott connaît bien cela, lui qui avait été élu dans cette équipe de rookie, lorsqu'il évoluait aux Lakers. Le Head Coach comptera sur la motivation de cette jeune génération et sur l'appétit de certain comme Clarkson, premier rookie depuis Eddie Jones en 1995 à être honoré sous les couleurs des Angelinos.